par Anne-Sophie Stamane
Sécurité socialeAux patients de se serrer la ceinture
Les finances de la Sécurité sociale subissent fortement le contrecoup de la crise. Pour limiter le déficit, de nouvelles mesures d'économies se profilent. Les usagers paieront une partie de la note.
D'après les prévisions, le déficit de la Sécurité sociale passera les 30 milliards d'euros en 2010. L'assurance maladie accusant la moitié du découvert, le secteur de la santé est sommé de se serrer la ceinture. Les restrictions passent d'abord par la hausse du forfait hospitalier, qui entre en vigueur le 1er janvier 2010. Cette participation aux frais d'hôtellerie des malades hospitalisés sera désormais facturée 18 euros par jour. Soit 2 euros de plus qu'auparavant, et 7,33 euros de plus qu'en 2003. Pour les malades qui bénéficient d'une bonne complémentaire santé, cette inflation est assez indolore et ne se répercute in fine que sur le prix des contrats. Mais pour les 8 % de la population qui n'ont ni mutuelle ni assurance santé, ou pour ceux dont la couverture complémentaire est limitée, le passage par l'hôpital s'avère de plus en plus coûteux.
Pas touche aux intérêts des labos
Le décret entérinant le déremboursement partiel des médicaments les moins efficaces doit également s'appliquer sous peu. Les spécialités concernées ne seront plus prises en charge qu'à hauteur de 15 %, au lieu de 35 %. Ce dispositif est loin de faire l'unanimité. Le conseil de l'Union des caisses d'assurance maladie note ainsi que si
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