Jean-Paul Geai
La banque n'est pas à la noce
Habitant Annecy (74), Mlle L. possède un compte-courant dans une banque française. Se mariant, elle en fait changer l'identité pour qu'il soit à son nom de femme, Mme M. Quelques jours plus tard, elle effectue un virement de son compte dans une banque anglaise - elle travaillait en Angleterre - vers son compte en France. Le virement est établi au nom de Mme M., mais la banque le rejette au prétexte que l'identité du compte est différente. Le changement d'identité n'a pas été fait. L'argent retourne donc en Angleterre mais les variations de change et les frais prélevés au passage font que 850 euros se sont évanouis dans l'opération. Mme M. est même obligée de faire un aller-retour à Londres pour régler le problème. Elle réclame à sa banque française le remboursement de sa perte de change et de ses frais d'avion. Mais si la banque reconnaît son erreur, elle lui propose seulement un geste commercial de 90 euros. Mme M. saisit l'UFC-Que Choisir de Haute-Savoie. Il faudra un courrier pressant de l'association locale, assorti d'une menace de recours à la justice, pour que la banque accepte de rembourser la totalité des pertes subies par Mme M.