Un écoprêt pour compléter MaPrimeRénov’

Un écoprêt à taux zéro de 30 000 € maximum pour financer ses travaux de rénovation énergétique en complément de MaPrimeRénov’ versée par l’Anah, l’Agence nationale de l’habitat, voilà le maximum auquel un propriétaire a désormais droit, si toutefois il fait partie des chanceux qui sont parvenus à encaisser MaPrimeRénov’, ce qui ne va pas de soi comme l’a encore rappelé récemment la Défenseure des droits.

Cet écoprêt peut être contracté dès à présent dans les Banques populaires ou les Caisses d’épargne, deux réseaux du groupe BPCE. D’autres établissements bancaires pourraient bientôt leur emboîter le pas.

Depuis ce 17 novembre, les procédures sont simplifiées. Au lieu d’avoir à fournir les devis et les factures des travaux ainsi que l’attestation des entreprises les ayant effectués, le demandeur n’a plus qu’à prouver qu’il bénéficie de MaPrimeRénov’ en présentant la décision de l’Anah de la verser. Voilà une simplification opportune qui devrait faciliter les démarches des consommateurs concernés.

Baptisé « mon éco PTZ MaPrimeRénov’ », cet écoprêt porte sur le reste à charge que le propriétaire ne peut pas financer, montant de MaPrimeRénov’déduit. Il concerne les travaux d’isolation, le changement du système de chauffage pour un équipement fonctionnant à une énergie renouvelable, ou encore une rénovation performante.

Concernant les ménages aisés, ils n’ont droit à MaPrimeRénov’ que pour des travaux d’isolation ou pour une rénovation globale. Si leur dépense concerne un système de chauffage, ils ne peuvent souscrire qu’un écoprêt à taux zéro classique, sans bénéficier des procédures allégées. Le parcours du combattant auprès des entreprises et de la banque reste alors de mise.