
Dix jours après le dépôt par l’UFC-Que Choisir de ses plaintes pour pratiques commerciales trompeuses contre douze établissements bancaires, et…
La délinquance financière bat des records. Son montant dépasse 1 milliard d’euros et fait plus de 1 million de ménages victimes chaque année. Face au peu de zèle des professionnels à l’endiguer, l’UFC-Que Choisir agit pour que les pouvoirs publics sécurisent l’usage des services financiers et protègent ainsi les consommateurs des fraudeurs.
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La délinquance financière est massive et subie par un nombre grandissant de consommateurs. Chaque année, elle touche 1,2 million de familles, pour un préjudice total qui dépasse 1 milliard d’euros. Ces infractions protéiformes portent aussi bien sur la fraude bancaire, qui consiste à débiter les comptes des consommateurs en détournant leurs moyens de paiement (carte bancaire, chèque, etc.), que sur des escroqueries (démarchage téléphonique ou à domicile, sites Internet frauduleux).
Le coût de la seule fraude bancaire – près de 900 € par victime – est supporté en réalité par les particuliers. En effet, si les consommateurs victimes sont censés, sauf négligence grave, être remboursés par les banques, celles-ci refacturent ces montants, soit directement sur les frais payés par les particuliers, soit via les commerçants, qui répercutent ces sommes sur leurs prix de vente. En réalité, c’est donc la communauté des consommateurs qui rembourse les victimes.
Plus grave encore, de nombreuses escroqueries ne sont jamais remboursées. Derrière cette pratique inacceptable se cachent notamment des manœuvres dilatoires des banques qui usent de tous les prétextes possibles pour décourager les consommateurs de faire valoir leurs droits (accusation de négligence, demande de dépôt de plainte alors qu’il n’est pas obligatoire, etc.).
Par son action, l’UFC-Que Choisir a conduit l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution ainsi que la Banque de France à clarifier le fait que si les banques ne respectent pas ces nouvelles règles, elles ne peuvent se prévaloir de la prétendue négligence de leur client pour ne pas le rembourser.
En matière d’escroqueries financières, l’UFC-Que Choisir a également obtenu des avancées concrètes. Le démarchage téléphonique à la rénovation énergétique est interdit, tout comme la pratique « un appel, un contrat » et la souscription uniquement orale de contrats d’assurance.