Gaëlle Landry
Rédactrice technique
Éviter la sueur, masquer les odeurs, ne pas tacher les vêtements, c’est bien ; ne pas contenir de substances indésirables, c’est encore mieux. Les leçons de notre test de 17 déodorants et antitranspirants.
Chaque produit est évalué sur 20 personnes, 24 h après son application, par trois experts « renifleurs ». L’intensité de l’odeur est notée sur une échelle de 1 à 5, l’aisselle non traitée servant de référence pour juger de l’aptitude du déodorant à masquer les odeurs corporelles. Grâce aux outils statistiques, il est possible de dire si les écarts observés sont significatifs et de combien.
Elle est également évaluée sur 20 personnes et une durée de 24 h. La technique employée est la gravimétrie : on mesure la quantité de sueur produite en la récoltant sur des coussinets qui sont ensuite pesés. Les volontaires doivent suer au cours d’un exercice physique (15 minutes de vélo d’appartement dans une pièce chaude). Là encore, l’aisselle non traitée sert de point de comparaison et les outils statistiques permettent de conclure sur la réalité des différences observées.
20 volontaires appliquent un tissu noir sous leur bras une fois que le produit a eu le temps de sécher. Ce test est effectué sur deux matières différentes, un mélange coton-Lycra puis un mélange polyester-Lycra. Trois experts évaluent l’aspect du tissu sous un éclairage standardisé. Une seconde évaluation est réalisée après lavage et séchage des tissus.
30 volontaires évaluent à l’aveugle l’agrément du produit, son parfum, son efficacité et disent s’ils seraient prêts ou non à l’acheter.
Elle est analysée par une lecture des étiquettes pour relever d’éventuels ingrédients indésirables comme les perturbateurs endocriniens ou les allergènes.
La note environnement est principalement basée sur le calcul de la quantité de produit restante dans le flacon à laquelle s’ajoutent 3 autres critères mais qui pèsent moins lourd dans le score : types de matériau employé, PIR ou rapport contenant-contenu et suremballage.
On note la pertinence des allégations et la justesse de celles qui sont vérifiables (anti-traces par exemple). On juge la lisibilité globale des informations inscrites sur le produit et la clarté (caractères suffisamment gros et contrastés) de la liste d’ingrédients.
Gaëlle Landry
Rédactrice technique
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