Retour au Comparatif Robots cuiseurs
(52 robots cuiseurs)
Kenwood CCC230WH Kcook
Mis à jour le : 21/04/2023
Avis du testeur
Pionnier sur le segment des robots pâtissiers cuiseurs avec le Cooking Chef, Kenwood démocratise les robots ménagers cuiseurs avec le kCook. Lancé au second trimestre 2015 à moins de 400 €, le CCC230WH est présenté comme un robot multifonction cuiseur qui « découpe, prépare et cuit vos préparations pour 4 personnes ». Premier constat, le kCook ressemble étrangement au robot cuiseur multifonction Delonghi Chicco Baby Meal dédié aux préparations pour bébés. Un coup d’œil sur les accessoires, bol, panier cuit vapeur, lame multifonction et mélangeur, confirme la similarité. Rien d’étonnant à cela puisque la marque anglaise Kenwood appartient au groupe DeLonghi depuis 2001. L’interface a en revanche été intégralement revue, tout comme le livre de recettes livré de série. 3 programmes automatiques sont proposés : plats mijotés, sauces ou soupes et cuisson vapeur. La touche « chop » permet quant à elle de mixer des aliments.
Bon à savoir : le kCook CCC230WH est également proposé sous la référence CCC200WH sur certains sites Internet.
Vraiment multifonction ?
Contrairement au Cooking Chef qui fait du travail des pâtes son principal argument, le kCook fait l’impasse sur la préparation des pâtes lourdes telles que la pâte à pain. Les pâtes plus légères telles que les crêpes ou pâtes à gâteaux sont réalisables avec succès, comme le confirment nos essais. Mais le kCook ne permet pas de préparer blancs en neige ou crème fouettée. Si notre évaluation ne pénalise en rien cette absence de fonction, il est légitime de s’interroger sur le caractère multifonction de cet appareil.
Performant pour hacher et cuire
Mixer, broyer, hacher ou piler de la glace ne pose pas vraiment de problème au kCook, exception faite des herbes comme le persil. Attention à la stabilité précaire du robot lorsque vous hachez ou broyez des ingrédients à haute vitesse. En mode cuisson, le riz au lait, le bœuf en sauce ou le mouliné de légumes sont à la hauteur de nos attentes. En revanche, des morceaux sont encore présents dans le velouté de légumes, cela malgré une durée de mixage significative. À noter, la vitesse se trouve restreinte « après le cycle de cuisson ou tant que le bol ou les ingrédients sont encore chauds ». L’île flottante n’a pu être réalisée puisque ce robot ne permet pas de monter les blancs en neige.
Cuisson à la vapeur : long mais performant
Cuire à la vapeur est simple. Le programme Steam associé à une durée programmée par l’utilisateur permet de faire bouillir l’eau en 5 à 6 minutes. Le décompte de la durée ne débute qu’après cette phase de préchauffage. Le mode d’emploi recommande une durée de cuisson de 10 à 15 minutes pour les légumes comme les brocolis, les carottes ou les pommes de terre. Une durée un peu sous-estimée selon nos essais. Sans surprise, le résultat s’améliore en prolongeant le temps de cuisson. Notre essai de cuisson vapeur dans le kCook aura tout de même mis 15 minutes de plus que dans un Cuisine Companion.
Utilisation
Utiliser le kCook n’est pas compliqué mais sa première prise en main n’est pas des plus intuitives. Le mode d’emploi est utile, voire nécessaire durant les premières utilisations. Le bandeau de commandes est épuré et orienté vers l’utilisateur mais, à l’image du Cuisine Companion, il n’est pas francisé. L’afficheur est petit mais la visibilité est bonne grâce à une luminosité bien adaptée. Un signal acoustique indique que la cuisson est terminée et le maintien au chaud est automatique. Mettre en place le bol sur le bloc moteur s’avère simple. Le remplissage du bol est d’autant plus aisé que le bloc moteur est de faible hauteur. Mais placer le couvercle sur le bol est un peu plus délicat et la visibilité intérieure reste limitée. Enfin, qu’il s’agisse de cuire ou de broyer à haute vitesse, sachez que le kCook n’est pas le plus silencieux des robots cuiseurs.
Entretien et rangement
Après usage, attention à retirer délicatement le bol du bloc moteur, sans quoi ce dernier a tendance à venir avec le contenant. Extraire le couteau du bol métallique reste une opération délicate et difficile. Le bol, le couvercle et le couteau sont compatibles avec un lavage au lave-vaisselle. Nos essais d’endurance ont mis en évidence une décoloration de l’intérieur du bol après 50 lavages en machine. Quelques points de rouille ont fait leur apparition sur la tige centrale. Le couvercle n’est pas si simple à nettoyer. Le joint qui l’entoure peut être retiré mais il est difficile à remettre en place. Le kCook étant léger, il est très facile de le transporter pour le ranger dans un placard ou dans le coin du plan de travail. On regrette simplement l’absence d’un rangement pour le cordon.
Laurent Baubeste
Rédacteur technique
