CONSEILS
Fin de vie des produits

Soyons écoresponsables !

La fin de vie des objets que nous achetons dépend avant tout de nous. Voici des clés pour s’en débarrasser en limitant les dégâts.

En priorité, assurer une ­seconde vie

Si l’objet est encore utilisable, on peut opter pour les structures de l’économie sociale et solidaire qui le revendront à bas prix, éventuellement après l’avoir remis en état. Après le pionnier Emmaüs, nombre d’associations ont essaimé sur tout le territoire, proposant le même type de service, notamment les ressourceries. La collecte à domicile est parfois réservée aux volumes les plus importants, ou assurée contre une petite rémunération.

À première vue surprenants, ces choix sont souvent dus au manque de main-d’œuvre (en particulier en personnel détenteur du permis poids lourds) et au budget très serré de ces structures, quand les collectes coûtent cher, surtout en temps et en carburant. Les déchetteries sont désormais obligées de disposer d’un espace de réemploi ; ce que vous y déposez est destiné à ce type d’association. On peut aussi donner directement à un particulier.

Attention : lorsque l’objet est majoritairement constitué de métaux (appareils électroménagers, matériels de sport…), les personnes qui répondent à l’annonce ne sont pas toujours intéressées à titre personnel. Parfois, elles participent à un trafic de déchets.

Les sites

À défaut, jeter utile

Tout ce qui ne fait pas partie des déchets quotidiens n’est, en principe, pas destiné à la poubelle qui contient le tout-venant. Pour les encombrants, c’est évident, mais cela concerne aussi de nombreux autres objets : ampoules et piles, petits appareils électriques, produits chimiques (comme la peinture), vaisselle cassée, casseroles et poêles usagées, etc. Pour les encombrants, on peut contacter le service public dédié. Dans tous les autres cas ici cités, la destination doit être la déchetterie.

Malheureusement, la solution ne coule pas toujours de source dans les grandes villes. L’exemple à suivre : celui de la mairie de Paris, qui propose des « mini-déchetteries ambulantes », présentes en des lieux précis sur certains créneaux horaires. Les magasins ont aussi leur rôle à jouer. Tentez votre chance, même si le respect de la loi est à géométrie variable. Certains, de façon volontaire, proposent des bacs réservés à divers articles (cartouches d’encre ou filtrantes, produits d’hygiène…). Ecosystem expérimente, pour sa part, un dispositif très pertinent en Île-de-France, à Cannes et à Nice (06) : l’opération « Je donne mon électroménager ». La collecte se fait à domicile, sans que les particuliers aient à descendre l’appareil dans la rue (Jedonnemonelectromenager.fr) : un confort pour le donneur et une porte ouverte au réemploi. Alors que les manipulations successives par le propriétaire puis le service des encombrants sont souvent peu précautionneuses, on s’efforce ici de préserver les appareils, immédiatement envoyés dans un centre de diagnostic pour une éventuelle revente par les entreprises de l’économie sociale et solidaire. 

Les sites des points de collecte

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