

par Fabrice Pouliquen, Noé Bauduin
par Fabrice Pouliquen, Noé Bauduin
C’est pas gagné ! Restes de repas, épluchures, marc de café… depuis 2024, les collectivités locales ont l’obligation de déployer des solutions de tri de nos biodéchets. Mais, selon notre enquête, une grande partie d’entre elles n’ont rien fait, ou alors le strict minimum.
« Quel gâchis ! » Quel parent n’a pas un jour houspillé son rejeton qui n’avait pas touché à ses brocolis… avant d’aggraver le gaspillage alimentaire en vidant son assiette dans la poubelle grise – celle des ordures non triées, qui seront enfouies ou incinérées. Or on peut faire bien mieux avec nos restes de repas et autres déchets organiques (épluchures, marc de café, sachets de thé…). Si on les laisse se décomposer, ils donnent du compost, un fertilisant précieux pour les sols et les plantes, une ressource qui permettrait de réduire la dépendance de l’agriculture française aux engrais de synthèse.
Depuis le 1er janvier 2024, les collectivités qui ont la responsabilité d’assurer la gestion des ordures ménagères sur leur territoire [souvent les communautés de communes] ont l’obligation de proposer à leurs administrés des solutions de tri à la source des biodéchets. C’est une des mesures de la loi Antigaspillage pour une économie circulaire (Agec), en application d’une directive européenne. Près de deux ans plus tard, où en est-on ? Que Choisir a posé la question à ses lecteurs. Sur les 10 193 répondants (on frise le record), 53 %
Abonnez-vous et accédez immédiatement à tout le contenu du site QueChoisir.org
Découvrir nos offresDéjà abonné ? Se connecter
Fabrice Pouliquen
La force d'une association tient à ses adhérents ! Aujourd'hui plus que jamais, nous comptons sur votre soutien. Nous soutenir
Recevez gratuitement notre newsletter hebdomadaire ! Actus, tests, enquêtes réalisés par des experts. En savoir plus