SFAMLa machine s’emballe
Dans la foulée de sa condamnation et de la perte du partenariat qui le liait à la Fnac, son principal distributeur, le courtier en assurance multimédia a fait évoluer ses pratiques… pour prélever encore plus d’argent à ses victimes !
L’affaire en bref
La SFAM s’est fait connaître en proposant 30 € de remise sur des achats réalisés dans les magasins Fnac en échange de la souscription d’un contrat d’assurance censé être facilement résiliable.
Nombre de clients ont subi des prélèvements contre leur gré. Certains ignoraient même qu’ils avaient souscrit une assurance.
En dépit des révélations de Que Choisir et des actions des services de la répression des fraudes, il y a toujours plus de victimes.
Une amende de 10 millions d’euros, l’obligation de rembourser les victimes, une plainte pour pratiques commerciales trompeuses et une perquisition de son siège par les agents de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). On pensait qu’après cette succession de déboires, la SFAM, société spécialisée en assurance multimédia, allait finir par rentrer dans le rang. Or, il n’en est rien. Chaque jour, des consommateurs sortent de boutiques de télécoms avec, en poche, des contrats SFAM dont ils n’ont aucune utilité. À aucun moment, ils n’imaginent que le relevé d’identité bancaire qu’ils viennent de fournir et la signature qu’ils ont apposée sur une tablette vont
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