Roselyne Poznanski
Quels remboursements pour les médecines douces ?
Les pratiques de soins non conventionnelles séduisent de plus en plus. Elles sont pourtant coûteuses, et ne sont remboursées que sous certaines conditions…
C’est une tendance de fond que le Baromètre santé des Pages jaunes, annuaire téléphonique en ligne gratuit, a soulignée il y a quelques années : parmi les recherches portant sur les professionnels de santé (296 millions de requêtes pour la seule année 2016 !), ce sont les recherches relatives aux médecines alternatives qui ont connu la progression la plus importante, avec une hausse de 234 % entre 2013 et 2016. Faut-il s’en étonner ? Non, si l’on tient compte des interrogations, si ce n’est de la défiance de plus en plus grande des Français à l’égard de la médecine conventionnelle.
Les thérapies alternatives ou pratiques de soins non conventionnelles (PSNC), telles que les définit le ministère des Solidarités et de la Santé, sont extrêmement variées : ostéopathie (de loin la thérapie la plus connue), mais aussi méditation, hypnose, sophrologie, réflexologie, oligothérapie, micro-kinésithérapie, étiopathie, mésothérapie, phytothérapie, naturopathie, auriculothérapie, bio-résonance… Toutes soignent naturellement, sans molécules chimiques, par l’utilisation de différentes approches ou techniques de massage, de relaxation ou de stimulation. Les tarifs sont libres : de 40 € à 80 € par exemple pour une séance de sophrologie, de
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