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PesticidesLes résidus les plus fréquemment détectés dans notre alimentation

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par Cécile Lelasseux, Elsa Abdoun, Abygaëlle Le Palabe

Les analyses de plus de 5 000 aliments, réalisées par les autorités françaises en 2020 et 2021, révèlent que la nourriture est, dans notre pays, contaminée par au moins 183 types de résidus de pesticides. Voici la liste de ceux retrouvés dans les 63 types de produits végétaux inclus dans notre Observatoire des pesticides.

2,4-D

L’Anses notait, en 2021, l’existence de données expérimentales pouvant suggérer un caractère perturbateur endocrinien. Mais l’Efsa a conclu, en 2023, que le 2,4-D n’est pas un perturbateur endocrinien au sens de la réglementation européenne. Le Circ le juge « cancérogène possible ».

2-Phenylphenol

Cette substance est suspectée de cancérogénicité par les agences réglementaires européennes (Echa et/ou Efsa).

Acetamiprid

Cette substance est suspectée de reprotoxicité par les agences réglementaires européennes (Echa et/ou Efsa).

Aclonifen

Cette substance est suspectée de cancérogénicité par les agences réglementaires européennes (Echa et/ou Efsa).

Aldicarb

À date, les agences réglementaires européennes (Efsa et Echa) ne reconnaissent pour cette substance aucun signe de danger pour la santé humaine, en dehors de toute exposition à une forte dose.

Aldrin et Dieldrin

Les agences réglementaires européennes (Echa et/ou Efsa) reconnaissent une suspicion de cancérogénicité et classent cette substance comme toxique pour un organe cible à la suite d’expositions répétées ou d’une exposition prolongée.

Ametoctradin

À date, les agences réglementaires européennes (Efsa et Echa) ne reconnaissent pour cette substance aucun signe de danger pour la santé humaine, en dehors de toute exposition à une forte dose.

Azoxystrobin

À date, les agences réglementaires européennes (Efsa et Echa) ne reconnaissent pour cette substance aucun signe de danger pour la santé humaine, en dehors de toute exposition à une forte dose.

Benzovindiflupyr

À date, les agences réglementaires européennes (Efsa et Echa) ne reconnaissent pour cette substance aucun signe de danger pour la santé humaine, en dehors de toute exposition à une forte dose.

Bifenazate

Les agences réglementaires européennes (Echa et/ou Efsa) reconnaissent un risque présumé d’effets graves pour un organe cible à la suite d’expositions répétées ou d’une exposition prolongée.

Bifenthrin

Les agences réglementaires européennes (Echa et/ou Efsa) reconnaissent une suspicion de cancérogénicité et classent cette substance comme toxique pour un organe cible à la suite d’expositions répétées ou d’une exposition prolongée. L’Anses notait également, en 2021, l’existence de données expérimentales pouvant suggérer son caractère perturbateur endocrinien. Enfin, elle fait partie des substances actives identifiées comme PFAS dans le dossier de restriction soumis à l’Echa par 5 États membres.

Bixafen

L’Anses notait, en 2021, l’existence de données expérimentales pouvant suggérer le caractère perturbateur endocrinien de cette substance.

Boscalid

L’Anses notait, en 2021, l’existence de données expérimentales pouvant suggérer le caractère perturbateur endocrinien de cette substance.

Bupirimate

Cette substance est suspectée de cancérogénicité par les agences réglementaires européennes (Echa et/ou Efsa).

Buprofezin

L’Anses notait, en 2021, l’existence de données expérimentales pouvant suggérer le caractère perturbateur endocrinien de cette substance. L’Efsa a récemment confirmé son caractère perturbateur endocrinien (avis non encore publié).

Captan

Cette substance est suspectée de cancérogénicité et de reprotoxicité par les agences réglementaires européennes (Echa et/ou Efsa). Ces mêmes agences la classent comme toxique pour un organe cible à la suite d’expositions répétées ou d’une exposition prolongée.

Carbendazim et benomyl

Pour ces deux molécules, l’Anses notait, en 2021, l’existence de données fortes (observations chez l’humain, ou combinaison d’expériences in vivo et in vitro) suggérant leur caractère perturbateur endocrinien. Mais l’Efsa a conclu, en 2024, que le carbendazim n’est pas un perturbateur endocrinien au sens de la réglementation européenne. Les agences réglementaires européennes (Echa et/ou Efsa) reconnaissent quant à elles une présomption de mutagénicité et de reprotoxicité.

Chlorantraniliprole

À date, les agences réglementaires européennes (Efsa et Echa) ne reconnaissent pour cette substance aucun signe de danger pour la santé humaine, en dehors de toute exposition à une forte dose.

Chlorfenapyr

À date, les agences réglementaires européennes (Efsa et Echa) ne reconnaissent pour cette substance aucun signe de danger pour la santé humaine, en dehors de toute exposition à une forte dose.

Chlormequat

À date, les agences réglementaires européennes (Efsa et Echa) ne reconnaissent pour cette substance aucun signe de danger pour la santé humaine, en dehors de toute exposition à une forte dose.

Chlorothalonil

L’Anses notait, en 2021, l’existence de données expérimentales pouvant suggérer le caractère perturbateur endocrinien de cette substance. Elle est de plus suspectée de cancérogénicité par les agences réglementaires européennes (Echa et/ou Efsa).

Chlorpropham

L’Anses notait, en 2021, l’existence de données expérimentales pouvant suggérer le caractère perturbateur endocrinien de cette substance. Les agences réglementaires européennes reconnaissent de plus une suspicion de cancérogénicité et un risque présumé d’effets graves pour un organe cible à la suite d’expositions répétées ou d’une exposition prolongée.

Chlorpyrifos

L’Anses notait, en 2021, l’existence de données expérimentales pouvant suggérer le caractère perturbateur endocrinien de cette substance.

Chlorpyrifos-methyl

L’Anses notait, en 2021, l’existence de données expérimentales pouvant suggérer le caractère perturbateur endocrinien de cette substance.

Clofentezine

L’Anses notait, en 2021, l’existence de données expérimentales pouvant suggérer une action de cette substance sur le système endocrinien. L’Efsa a d’ailleurs reconnu son caractère perturbateur endocrinien en août 2021.

Clothianidin

L’Anses notait, en 2021, l’existence de données expérimentales pouvant suggérer le caractère perturbateur endocrinien de cette substance. Elle est également suspectée de reprotoxicité par les agences réglementaires européennes (Echa et/ou Efsa).

Cyantraniliprole

À date, les agences réglementaires européennes (Efsa et Echa) ne reconnaissent pour cette substance aucun signe de danger pour la santé humaine, en dehors de toute exposition à une forte dose.

Cyazofamid

À date, les agences réglementaires européennes (Efsa et Echa) ne reconnaissent pour cette substance aucun signe de danger pour la santé humaine, en dehors de toute exposition à une forte dose.

Cyflufenamid

Cette substance fait partie des substances actives identifiées comme PFAS dans le dossier de restriction soumis à l’Echa par 5 États membres.

Cyfluthrin

Cette substance est suspectée de cancérogénicité par les agences réglementaires européennes (Echa et/ou Efsa).

Cypermethrin

L’Anses notait, en 2021, l’existence de données fortes (observations chez l’humain, ou combinaison d’expériences in vivo et in vitro) suggérant le caractère perturbateur endocrinien de cette substance. Les agences réglementaires européennes (Echa et/ou Efsa) reconnaissent également un risque présumé d’effets graves pour un organe cible à la suite d’expositions répétées ou d’une exposition prolongée.

Cyproconazole

L’Anses notait, en 2021, l’existence de données expérimentales pouvant suggérer le caractère perturbateur endocrinien de cette substance. Les agences réglementaires européennes reconnaissent de plus une présomption de reprotoxicité et de risque d’effets graves pour un organe cible à la suite d’expositions répétées ou d’une exposition prolongée.

Cyprodinil

L’Efsa a reconnu son caractère perturbateur endocrinien fin 2024.

Cyromazine

À date, les agences réglementaires européennes (Efsa et Echa) ne reconnaissent pour cette substance aucun signe de danger pour la santé humaine, en dehors de toute exposition à une forte dose.

Deltamethrin

L’Anses notait, en 2021, l’existence de données expérimentales pouvant suggérer le caractère perturbateur endocrinien de cette substance.

Diazinon

L’Anses notait, en 2021, l’existence de données expérimentales pouvant suggérer le caractère perturbateur endocrinien de cette substance. L’Inserm fait état d’une présomption forte de lien avec le lymphome non hodgkinien (un cancer de la lymphe), et le Circ la classe « cancérogène probable ».

Dicloran

À date, les agences réglementaires européennes (Efsa et Echa) ne reconnaissent pour cette substance aucun signe de danger pour la santé humaine, en dehors de toute exposition à une forte dose.

Difenoconazole

Cette substance est suspectée de cancérogénicité par les agences réglementaires européennes (Echa et/ou Efsa).

Diflubenzuron

À date, les agences réglementaires européennes (Efsa et Echa) ne reconnaissent pour cette substance aucun signe de danger pour la santé humaine, en dehors de toute exposition à une forte dose.

Dimethoate

L’Anses notait, en 2021, l’existence de données expérimentales pouvant suggérer le caractère perturbateur endocrinien de cette substance.

Dimethomorph

Cette substance est reconnue comme perturbateur endocrinien avéré par l’Efsa depuis mai 2023. Elle est de plus présumée reprotoxique par les agences réglementaires européennes (Echa et/ou Efsa).

Dithianon

À date, les agences réglementaires européennes (Efsa et Echa) ne reconnaissent pour cette substance aucun signe de danger pour la santé humaine, en dehors de toute exposition à une forte dose.

Dithiocarbamates

Plusieurs molécules de cette famille ont été évaluées comme perturbateurs endocriniens avérés par l’Efsa et pour toutes les autres, l’Anses notait, en 2021, l’existence de données expérimentales pouvant suggérer un caractère perturbateur endocrinien. Seul le ziram est encore autorisé à date dans l’Union Européenne : il est en cours d’évaluation par l’Efsa.

Ethephon

À date, les agences réglementaires européennes (Efsa et Echa) ne reconnaissent pour cette substance aucun signe de danger pour la santé humaine, en dehors de toute exposition à une forte dose.

Ethylene oxide

L’Anses notait, en 2021, l’existence de données expérimentales pouvant suggérer le caractère perturbateur endocrinien de cette substance. Les agences réglementaires européennes (Echa et/ou Efsa) reconnaissent de plus une présomption de cancérogénicité, de mutagénicité et de reprotoxicité et classent cette substance comme toxique pour un organe cible à la suite d’expositions répétées ou d’une exposition prolongée.

Etofenprox

Les agences réglementaires européennes (Echa et/ou Efsa) reconnaissent une toxicité possible pour les bébés durant l’allaitement.

Fenbuconazole

L’Anses notait, en 2021, l’existence de données expérimentales pouvant suggérer le caractère perturbateur endocrinien de cette substance.

Fenhexamid

À date, les agences réglementaires européennes (Efsa et Echa) ne reconnaissent pour cette substance aucun signe de danger pour la santé humaine, en dehors de toute exposition à une forte dose.

Fenpropathrin

À date, les agences réglementaires européennes (Efsa et Echa) ne reconnaissent pour cette substance aucun signe de danger pour la santé humaine, en dehors de toute exposition à une forte dose.

Fenpropimorph

Cette substance est suspectée de reprotoxicité par les agences réglementaires européennes (Echa et/ou Efsa).

Fenpyrazamine

À date, les agences réglementaires européennes (Efsa et Echa) ne reconnaissent pour cette substance aucun signe de danger pour la santé humaine, en dehors de toute exposition à une forte dose.

Flonicamid

L’Anses notait, en 2021, l’existence de données expérimentales pouvant suggérer le caractère perturbateur endocrinien de cette substance. Elle fait aussi partie des substances actives identifiées comme PFAS dans le dossier de restriction soumis à l’Echa par 5 États membres.

Fludioxonil

L’Efsa a reconnu son caractère perturbateur endocrinien en septembre 2024.

Fluopicolide

Cette substance est suspectée de reprotoxicité par les agences réglementaires européennes (Echa et/ou Efsa). Elle fait aussi partie des substances actives identifiées comme PFAS dans le dossier de restriction soumis à l’Echa par 5 États membres.

Fluopyram

Cette substance fait partie des substances actives identifiées comme PFAS dans le dossier de restriction soumis à l’Echa par 5 États membres.

Flupyradifurone

Les agences réglementaires européennes (Echa et/ou Efsa) reconnaissent un risque présumé d’effets graves pour un organe cible à la suite d’expositions répétées ou d’une exposition prolongée.

Flutriafol

À date, les agences réglementaires européennes (Efsa et Echa) ne reconnaissent pour cette substance aucun signe de danger pour la santé humaine, en dehors de toute exposition à une forte dose.

Fluxapyroxad

Les agences réglementaires européennes (Echa et/ou Efsa) reconnaissent une toxicité possible pour les bébés durant l’allaitement.

Fosetyl-Al

À date, les agences réglementaires européennes (Efsa et Echa) ne reconnaissent pour cette substance aucun signe de danger pour la santé humaine, en dehors de toute exposition à une forte dose.

Fosthiazate

Cette substance est présumée reprotoxique par les agences réglementaires européennes (Echa et/ou Efsa), qui reconnaissent aussi une toxicité possible pour les bébés durant l’allaitement. Ces mêmes agences la classent comme toxique pour un organe cible à la suite d’expositions répétées ou d’une exposition prolongée.

Glyphosate

À date, les agences réglementaires européennes (Efsa et Echa) ne reconnaissent pour cette substance aucun signe de danger pour la santé humaine, en dehors de toute exposition à une forte dose. Le Circ la classe comme « cancérogène probable ».

Haloxyfop

À date, les agences réglementaires européennes (Efsa et Echa) ne reconnaissent pour cette substance aucun signe de danger pour la santé humaine, en dehors de toute exposition à une forte dose.

Hexythiazox

À date, les agences réglementaires européennes (Efsa et Echa) ne reconnaissent pour cette substance aucun signe de danger pour la santé humaine, en dehors de toute exposition à une forte dose.

Imazalil

Cette substance est suspectée de cancérogénicité par les agences réglementaires européennes (Echa et/ou Efsa).

Imidacloprid

L’Anses notait, en 2021, l’existence de données fortes (observations chez l’humain, ou combinaison d’expériences in vivo et in vitro) suggérant le caractère perturbateur endocrinien de cette substance.

Indoxacarb

Les agences réglementaires européennes (Echa et/ou Efsa) classent cette substance comme toxique pour un organe cible à la suite d’expositions répétées ou d’une exposition prolongée.

Isoprothiolane

À date, les agences réglementaires européennes (Efsa et Echa) ne reconnaissent pour cette substance aucun signe de danger pour la santé humaine, en dehors de toute exposition à une forte dose.

Lambda-cyhalothrin

Cette substance fait partie des substances actives identifiées comme PFAS dans le dossier de restriction soumis à l’Echa par 5 États membres.

Linuron

L’Anses notait, en 2021, l’existence de données expérimentales pouvant suggérer le caractère perturbateur endocrinien de cette substance. Elle est de plus suspectée de cancérogénicité et présumée reprotoxique par les agences réglementaires européennes (Echa et/ou Efsa). Ces dernières suspectent enfin une toxicité pour certains organes cibles en cas d’expositions répétées ou d’exposition prolongée.

Malathion

L’Anses notait, en 2021, l’existence de données expérimentales pouvant suggérer un caractère perturbateur endocrinien. Le Circ considère de plus le malathion comme un cancérogène probable.

Maleic hydrazide

À date, les agences réglementaires européennes (Efsa et Echa) ne reconnaissent pour cette substance aucun signe de danger pour la santé humaine, en dehors de toute exposition à une forte dose.

Mandipropamid

À date, les agences réglementaires européennes (Efsa et Echa) ne reconnaissent pour cette substance aucun signe de danger pour la santé humaine, en dehors de toute exposition à une forte dose.

MCPA

À date, les agences réglementaires européennes (Efsa et Echa) ne reconnaissent pour cette substance aucun signe de danger pour la santé humaine, en dehors de toute exposition à une forte dose.

Mepiquat

À date, les agences réglementaires européennes (Efsa et Echa) ne reconnaissent pour cette substance aucun signe de danger pour la santé humaine, en dehors de toute exposition à une forte dose.

Metalaxyl

L’Anses notait, en 2021, l’existence de données fortes (observations chez l’humain, ou combinaison d’expériences in vivo et in vitro) suggérant un caractère perturbateur endocrinien.

Methacrifos

À date, les agences réglementaires européennes (Efsa et Echa) ne reconnaissent pour cette substance aucun signe de danger pour la santé humaine, en dehors de toute exposition à une forte dose.

Metolachlor et S-metolachlor

Cette substance est suspectée de cancérogénicité par les agences réglementaires européennes (Echa et/ou Efsa). Pour au moins une molécule incluse dans cette association de substances, l’Anses notait, en 2021, l’existence de données expérimentales pouvant suggérer un caractère perturbateur endocrinien.

Metrafenone

À date, les agences réglementaires européennes (Efsa et Echa) ne reconnaissent pour cette substance aucun signe de danger pour la santé humaine, en dehors de toute exposition à une forte dose.

Oxyfluorfen

Cette substance est suspectée de cancérogénicité par les agences réglementaires européennes (Echa et/ou Efsa). Elle fait aussi partie des substances actives identifiées comme PFAS dans le dossier de restriction soumis à l’Echa par 5 États membres.

Paclobutrazol

L’Anses notait, en 2021, l’existence de données expérimentales pouvant suggérer le caractère perturbateur endocrinien de cette substance. Elle est également suspectée de reprotoxicité par les agences réglementaires européennes (Echa et/ou Efsa).

Penconazole

Cette substance est suspectée de reprotoxicité par les agences réglementaires européennes (Echa et/ou Efsa). Ces dernières reconnaissent de plus un risque présumé d’effets graves pour un organe cible à la suite d’expositions répétées ou d’une exposition prolongée.

Pendimethalin

L’Anses notait, en 2021, l’existence de données expérimentales pouvant suggérer le caractère perturbateur endocrinien de cette substance. Elle est également suspectée de reprotoxicité par les agences réglementaires européennes (Echa et/ou Efsa).

Permethrin

L’Anses notait, en 2021, l’existence de données expérimentales pouvant suggérer le caractère perturbateur endocrinien de cette substance.

Phosmet

Cette substance est suspectée de reprotoxicité par les agences réglementaires européennes (Echa et/ou Efsa).

Piperonyl butoxide

À date, les agences réglementaires européennes (Efsa et Echa) ne reconnaissent pour cette substance aucun signe de danger pour la santé humaine, en dehors de toute exposition à une forte dose.

Pirimicarb

Cette substance est suspectée de cancérogénicité par les agences réglementaires européennes (Echa et/ou Efsa).

Pirimiphos-methyl

Les agences réglementaires européennes (Echa et/ou Efsa) classent cette substance comme toxique pour un organe cible à la suite d’expositions répétées ou d’une exposition prolongée.

Prochloraz

L’Anses notait, en 2021, l’existence de données fortes (observations chez l’humain, ou combinaison d’expériences in vivo et in vitro) suggérant un caractère perturbateur endocrinien. Cette substance a également été évaluée comme un perturbateur endocrinien avéré par une agence réglementaire danoise.

Procymidone

L’Anses notait, en 2021, l’existence de données expérimentales pouvant suggérer le caractère perturbateur endocrinien de cette substance.

Profenofos

L’Anses notait, en 2021, l’existence de données expérimentales pouvant suggérer le caractère perturbateur endocrinien de cette substance.

Propamocarb

À date, les agences réglementaires européennes (Efsa et Echa) ne reconnaissent pour cette substance aucun signe de danger pour la santé humaine, en dehors de toute exposition à une forte dose.

Propiconazole

L’Anses notait, en 2021, l’existence de données fortes (observations chez l’humain, ou combinaison d’expériences in vivo et in vitro) suggérant le caractère perturbateur endocrinien de cette substance. Elle est de plus présumée reprotoxique par les agences réglementaires européennes (Echa et/ou Efsa).

Propoxur

À date, les agences réglementaires européennes (Efsa et Echa) ne reconnaissent pour cette substance aucun signe de danger pour la santé humaine, en dehors de toute exposition à une forte dose.

Propyzamide

L’Anses notait, en 2021, l’existence de données fortes (observations chez l’humain, ou combinaison d’expériences in vivo et in vitro) suggérant le caractère perturbateur endocrinien de cette substance. Elle est de plus suspectée de cancérogénicité par les agences réglementaires européennes (Echa et/ou Efsa).

Prosulfocarb

À date, les agences réglementaires européennes (Efsa et Echa) ne reconnaissent pour cette substance aucun signe de danger pour la santé humaine, en dehors de toute exposition à une forte dose.

Pyraclostrobin

Cette substance est suspectée de reprotoxicité par les agences réglementaires européennes (Echa et/ou Efsa). Ces dernières reconnaissent de plus un risque présumé d’effets graves pour un organe cible à la suite d’expositions répétées ou d’une exposition prolongée.

Pyrimethanil

À date, les agences réglementaires européennes (Efsa et Echa) ne reconnaissent pour cette substance aucun signe de danger pour la santé humaine, en dehors de toute exposition à une forte dose.

Pyriproxyfen

L’Anses notait, en 2021, l’existence de données fortes (observations chez l’humain, ou combinaison d’expériences in vivo et in vitro) suggérant le caractère perturbateur endocrinien de cette substance. Mais l’Efsa concluait, la même année, que le pyriproxyfène n’était pas un perturbateur endocrinien au sens de la réglementation européenne. Les travaux de chercheurs du Museum national d’histoire naturelle suggèrent quant à eux une activité endocrinienne du pyriproxyfène pouvant expliquer l’augmentation de cas de microcéphalies au Brésil.

Spinetoram

Cette substance est suspectée de reprotoxicité par les agences réglementaires européennes (Echa et/ou Efsa). Ces dernières reconnaissent de plus un risque présumé d’effets graves pour un organe cible à la suite d’expositions répétées ou d’une exposition prolongée.

Spinosad

À date, les agences réglementaires européennes (Efsa et Echa) ne reconnaissent pour cette substance aucun signe de danger pour la santé humaine, en dehors de toute exposition à une forte dose.

Spiromesifen

L’Anses notait, en 2021, l’existence de données expérimentales pouvant suggérer le caractère perturbateur endocrinien de cette substance.

Spirotetramat

Pour au moins une des molécules incluses dans cette association de substances, l’Anses notait, en 2021, l’existence de données expérimentales pouvant suggérer un caractère perturbateur endocrinien. Les agences réglementaires européennes (Echa et/ou Efsa) reconnaissent une suspicion de reprotoxicité.

Tebuconazole

L’Anses notait, en 2021, l’existence de données fortes (observations chez l’humain, ou combinaison d’expériences in vivo et in vitro) suggérant le caractère perturbateur endocrinien de cette substance. Les agences réglementaires européennes reconnaissent de plus une présomption de reprotoxicité et de risque d’effets graves pour un organe cible à la suite d’expositions répétées ou d’une exposition prolongée.

Tefluthrin

Cette substance fait partie des substances actives identifiées comme PFAS dans le dossier de restriction soumis à l’Echa par 5 États membres.

Thiabendazole

L’Anses notait, en 2021, l’existence de données expérimentales pouvant suggérer une action de cette substance sur le système endocrinien. L’Efsa a d’ailleurs reconnu son caractère perturbateur endocrinien en mars 2022.

Thiacloprid

Cette substance est suspectée cancérogène et présumée reprotoxique par les agences réglementaires européennes (Echa et/ou Efsa). L’Efsa reconnaissait également dans son avis de 2019 que cette molécule « cause des effets indésirables sur le système endocrinien et reproductif ».

Thiamethoxam

Cette substance est suspectée de reprotoxicité par les agences réglementaires européennes (Echa et/ou Efsa).

Thiophanate-methyl

L’Anses notait, en 2021, l’existence de données expérimentales pouvant suggérer le caractère perturbateur endocrinien de cette substance et l’Efsa concluait, en 2018, qu’il s’agissait bien d’un perturbateur endocrinien. Cette substance est de plus suspectée cancérogène et mutagène par les agences réglementaires européennes (Echa et/ou Efsa).

Triadimenol

Cette substance est présumée reprotoxique par les agences réglementaires européennes (Echa et/ou Efsa).

Tricyclazole

À date, les agences réglementaires européennes (Efsa et Echa) ne reconnaissent pour cette substance aucun signe de danger pour la santé humaine, en dehors de toute exposition à une forte dose.

Trifloxystrobin

Les agences réglementaires européennes (Echa et/ou Efsa) reconnaissent une toxicité possible pour les bébés durant l’allaitement. Cette substance fait aussi partie des substances actives identifiées comme PFAS dans le dossier de restriction soumis à l’Echa par 5 États membres.

→ Observatoire des pesticides : Analyses portant sur plus de 5 000 produits

CL

Cécile Lelasseux

Rédactrice technique

AP

Abygaëlle Le Palabe

Rédactrice technique

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