Peut-on se passer des hypermarchés ?
Impitoyables avec leurs fournisseurs comme avec leurs salariés, responsables de la malbouffe, du saccage des entrées de ville et de la mort du petit commerce, souvent plus chères qu’il n’y paraît… Les motifs de boycott des grandes surfaces ne manquent pas. Du moins en apparence, car la réalité est plus complexe. Le point en cinq questions.
Y a-t-il une alternative ?
Une seule, non, mais il existe des alternatives partielles permettant de limiter ses courses en grandes surfaces. Trois conditions : avoir une voiture, un congélateur et du temps. Pour l’alimentaire, une famille peut contourner la grande distribution. Même si leur nombre diminue, il y a encore des boulangeries partout en France (34 000 artisans). Les bouchers prennent de l’âge, peinent souvent à trouver des repreneurs, mais ils sont encore 20 000. Côté fruits et légumes, la vente directe par les producteurs (marchés, Amap, à la ferme) n’est plus tout à fait anecdotique. Elle concernait une exploitation sur cinq en 2011, selon les chiffres du ministère de l’Agriculture, avec des pointes à 50 % chez les fruiticulteurs spécialisés et les apiculteurs. Aucun problème pour le textile et l’habillement. La vraie difficulté, c’est la droguerie. Trouver de la lessive, du liquide vaisselle, du shampooing ou de l’essuie-tout hors des grandes surfaces est très compliqué dans
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