ENQUÊTE

L'assurance prévoyance des travailleurs non salariés

Le statut libéral ou de travailleur indépendant va en général de pair avec une très faible protection sociale. Cette situation peut avoir des conséquences dramatiques en cas d'arrêt de travail prolongé ou de décès. Seule solution pour pallier les lacunes des régimes obligatoires : souscrire une assurance prévoyance complémentaire. Mais gare aux pièges dont les contrats sont truffés.

Moi, je n'ai pas le droit d'être malade!». Quel travailleur non salarié n'a jamais prononcé cette phrase. Il est vrai que les professions «indépendantes» sont, dans l'ensemble, très mal protégées contre les aléas de la vie (arrêt de travail consécutif à une maladie ou à un accident, invalidité, décès, perte d'emploi...). Cette situation défavorable trouve son origine en 1945, lorsque les TNS (travailleurs non salariés hors statut agricole), alors constitués presque exclusivement de membres de professions libérales à hauts revenus (médecins, avocats, notaires...), ont choisi délibérément de rester en dehors du système de la Sécurité sociale naissante, estimant que leurs ressources étaient suffisantes pour faire face à toutes les situations.

Certes, la couverture sociale de ces professions n'a cessé depuis lors d'évoluer lentement vers une normalisation par rapport au régime général de la Sécurité sociale. Tout d'abord à la fin des années soixante, avec l'instauration du régime

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Florence Humbert

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