Labels du tourismeLumière sur le patrimoine

Éloignées des grandes agglomérations, certaines communes se tournent vers des labels patrimoniaux pour retrouver du dynamisme et attirer davantage de visiteurs.
Nous croisons leurs panneaux aux entrées des villes et villages, affichant fièrement leurs slogans accrocheurs. Ils attirent notre regard sur la route des vacances, nous incitent à faire une halte… Mais, en réalité, nous connaissons assez peu ces labels urbains. Que peut-on découvrir dans une localité labellisée ? Quelles garanties d’accueil nous offre-t-elle ? Et, d’ailleurs, selon quels critères les certifications sont-elles attribuées ?
Trois labels méritent particulièrement d’être étudiés, eu égard au nombre de communes qui les revendiquent et à leur longévité : Les plus beaux villages de France (créé en 1982, 180 sites labellisés), Petites cités de caractère (lancé en 1975, 250 localités labellisées) et Les plus beaux détours de France (fondé en 1998, 104 communes labellisées). Ils ont la particularité d’avoir été conçus à l’initiative d’élus locaux. « Pendant longtemps, c’est l’État qui a dicté ce qui faisait patrimoine. À partir des années 1980, des maires se sont regroupés en association pour proposer un discours alternatif et donner d’autres choses à voir », affirme Philippe Tanchoux, professeur en histoire du droit à l’université d’Orléans (Loiret). La démarche est partout la même : la ville candidate dépose une demande auprès de l’association certifiante, en apportant la preuve
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