Ivan Logvenoff
Comment tirer le meilleur parti des plantes ?
Les autorités comme la science peinent à valider les propriétés des plantes. Face à des sachets de tisane au contenu inégal, l’achat de feuilles et de fleurs entières en bio et en circuit court apporte les meilleures garanties de qualité.
« Équilibre féminin », « 1, 2, 3, sommeil », « Happy Mind » : les industriels de la tisane redoublent de créativité en rayon. Afficher des promesses sur les paquets est devenu un art subtil, consistant à faire miroiter les incroyables propriétés des sachets, tout en évitant les foudres des services de la répression des fraudes.
L’enjeu est d’autant plus important pour les industriels qu’une nouvelle génération veut croire au pouvoir des plantes. Dans son herboristerie du Père Blaize, à Marseille, le pharmacien Cyril Coulard confirme qu’il observe, depuis quelques années, « un rajeunissement et une masculinisation de la clientèle ». Des marques comme Les Deux Marmottes, Clipper, Kusmi Tea ou encore Yogi Tea ne s’y trompent pas en attribuant à leurs produits des noms pleins de promesses santé et en concevant des emballages aptes à séduire cette clientèle rajeunie.
Un certain nombre de principes actifs de médicaments ont été découverts dans le monde végétal. La vincristine, utilisée en chimiothérapie, a par exemple été identifiée chez la pervenche de Madagascar. Mais les plantes les plus courantes sont loin d’avoir des effets aussi marqués. « Nos infusions ne sont pas des
Article réservé aux abonnés
Abonnez-vous et accédez immédiatement à tout le contenu du site QueChoisir.org
Découvrir nos offresDéjà abonné ? Se connecter