Quiz

Je voudrais installer un potager dans mon jardin, mais je ne sais pas quel endroit choisir ?

Un endroit ensoleillé
Un endroit ombragé
Un endroit proche d’un point d’eau

Bravo !

Mauvaise réponse !

Choisir un bon emplacement est un premier gage de réussite. Le potager sera implanté de préférence dans une zone exposée au soleil du matin ce qui permettra aux plantes de récupérer des fraîcheurs nocturnes. Idéalement un potager doit bénéficier de 6 à 8 heures d’ensoleillement. C’est la lumière qui permet la photosynthèse donc la pousse des feuilles, des fleurs, des fruits, mais aussi des racines.

Cependant, quelques heures de soleil suffisent pour certains légumes : la rhubarbe, les radis, les épinards et blettes, les choux, les salades à feuilles tendres (roquette, mesclun).

Les légumes sont communément classés en 4 grandes familles. Un intrus s’est glissé dans l’une de ces familles. Laquelle ?

Légumes-graines : fèves, lentilles, pois et haricots secs
Légumes-feuilles : épinard, salade, bette, céleri, chou, plantes aromatiques
Légumes-fruits : tomate, courgette, poivron, aubergine, betterave
Légumes-racines : carotte, navet, radis, pomme de terre, céleri-rave, salsifis

Bravo !

Mauvaise réponse !

Les légumes-feuilles sont ceux dont la partie consommée correspond aux feuilles de la plante, les légumes-fruits ceux dont la partie consommée est le fruit, les légumes-racines désignent plus communément les légumes souterrains (racines, tubercules) et les légumes-graines sont plus connus sous le nom de légumineuses. La betterave est un légume-racine.

Comment organiser les semis et plantations des légumes dans un potager ?

Comme bon me semble
En fonction des types de légumes en organisant une rotation des cultures
En fonction des dates de semis et/ou plantation des légumes

Bravo !

Mauvaise réponse !

La rotation des cultures est très importante, primordiale en jardinage biologique. Elle consiste à ne pas de cultiver deux années de suite une plante au même endroit pour éviter l’épuisement du sol et limiter la propagation des maladies et des ravageurs.

La solution la plus simple consiste à diviser le potager en quatre parties, une partie pour chacune des catégories, et à organiser une rotation tous les ans. En effet, tous les légumes n’ont pas les mêmes besoins en nutriments et tous n’ont pas la même capacité à les puiser. Certains puisent les nutriments en profondeur (légumes-racines), d’autres en surface (légumes-feuilles). D’autre part, les légumes fruits sont plus gourmands que les légumineuses en nutriments.

En pratiquant une rotation des cultures, on interrompt le cycle de développement des ravageurs et des maladies. Enfin, pour prévenir les maladies et limiter leur propagation d’une plante à l’autre, il ne faut pas semer et/ou planter trop serré. Les plantes doivent respecter les gestes barrières : distance de sécurité sanitaire.

Je n’ai pas de jardin. Parmi ces plantes, lesquelles puis-je cultiver sur mon balcon ?

Thym, estragon, ciboulette, menthe, persil...
Artichaut, asperge, endive
Radis, tomates cerises, salades à couper...

Bravo !

Mauvaise réponse !

Les aromatiques sont très faciles à cultiver sur un balcon car elles prennent peu de place.
Les légumes à enracinement superficiel comme le radis, les salades, les tomates n’ont pas besoin d’une grande profondeur de terre pour se développer ; ils pourront être cultivés dans des contenants (pots, jardinières, sacs géotextiles) de 15 à 20 cm de profondeur.

On renoncera aux légumes dont les racines sont trop imposantes comme les artichauts, les asperges, les salsifis, les carottes ou ceux qui s’étalent au sol comme les courges et les potirons.

Sur une terrasse tout est possible, car la majorité des légumes et même des petits arbres fruitiers peuvent être cultivés hors sol dans des contenants (pots, sacs, cageots).

Parmi les aromatiques suivantes, quelles sont celles qui ont absolument besoin de soleil ?

Thym, sauge, romarin, origan, basilic, aneth, coriandre, ciboulette
Persil, cerfeuil, menthe, mélisse et estragon

Bravo !

Mauvaise réponse !

L’aneth, le basilic et la coriandre seront semés en zones ensoleillées ainsi que les aromatiques (vivaces) d’origine méditerranéenne : thym, romarin, sauge, origan.
Le persil, le cerfeuil, la menthe, la mélisse et l’estragon supportent la mi-ombre.

Pour manger des fleurs comestibles en toute sécurité, il faut les cultiver dans son jardin. Vrai ou faux ?

Vrai
Faux

Bravo !

Mauvaise réponse !

Beaucoup de fleurs sont comestibles comme vous pouvez le voir si vous achetez des thés parfumés ou des tisanes (fleurs de camomille). Certaines d’entre elles peuvent être consommées fraîches et ajouteront une note de couleur et de fantaisie à vos plats.

Si vous souhaitez manger des fleurs, il est indispensable qu’elles proviennent de votre jardin car c’est la seule façon d’être assuré qu’elles n’ont pas reçu de pesticides, de gaz de pot d’échappement ou d’autres produits nocifs. Au jardin, vous pouvez cultiver : la capucine, le bleuet, le souci, le bégonia, l’onagre, la bourrache, l’agastache, les fleurs de ciboulette et de courgette...

Quelques précautions :
‒ Vérifiez que les fleurs sont comestibles dans un ouvrage de référence.
‒ Ne mangez que les pétales, enlevez les pistils et les étamines.
‒ Si vous êtes sujet aux allergies, introduisez progressivement les fleurs comestibles dans votre alimentation.

Dans cette liste des quelques outils nécessaires pour commencer à jardiner en pleine terre, un intrus s’est glissé. Quel est-il ?

Bravo !

Mauvaise réponse !

- Une bêche ou fourche-bêche est indispensable pour le travail du sol. La fourche-bêche est plus facile à utiliser et peut être utilisée pour arracher certaines mauvaises herbes à racines profondes et pour récolter les légumes-racines.
- Un sarcloir ou une binette est indispensable pour bien entretenir les cultures : enlever les mauvaises herbes, aérer la couche superficielle du sol ce qui la rendra plus perméable à l’air et à l’eau.
- Un arrosoir est indispensable pour apporter de l’eau à vos plantes, sauf si vous avez déjà un tuyau d’arrosage.
- Un couteau est toujours utile pour effectuer nombre de petites choses (enlever une mauvaise herbe...).

Ces outils suffisent pour commencer à jardiner. Au fur et à mesure, vous pourrez vous équiper d’outils complémentaires ; c’est en jardinant que vous identifierez les outils qui vous seront utiles.

Nourrir les plantes : quels engrais choisir ?

Engrais chimiques
Engrais naturels

Bravo !

Mauvaise réponse !

Le rôle des engrais est d’apporter aux plantes les éléments nutritifs manquants dans le sol.

Les engrais chimiques sont directement assimilables par les racines des plantes. Ils apportent un « coup de fouet » aux plantes mais les effets se dissipent vite, ce qui n’est pas idéal. De surcroît, s’il pleut juste après les avoir épandus, ils sont lessivés par les pluies entraînant des risques de pollution de l’eau. Au final, en détruisant les micro-organismes, ils appauvrissent les sols.

Les engrais naturels sont le plus souvent organiques, issus de végétaux (le compost) ou d’animaux (le fumier). Ils ne sont pas directement assimilables par les plantes : les engrais naturels nourrissent ou améliorent le sol, qui à son tour nourrit les plantes. Les micro-organismes du sol (bactéries notamment) permettent une libération progressive des éléments nutritifs qui se fixent sur l’humus et sont absorbés par les racines des plantes au fur et à mesure de leur croissance. De surcroît, les engrais naturels attirent les vers de terres qui, en creusant des galeries, aèrent et ameublissent la terre.

Dans la nature, les plantes poussent sans engrais.

Protéger les plantes : quelle solution adopter ?

Les produits phytosanitaires de synthèse
Les solutions naturelles

Bravo !

Mauvaise réponse !

L’utilisation de produits phytosanitaires de synthèse par les particuliers est interdite en France depuis le 1er janvier 2019 (Loi Labbé).

La meilleure façon de protéger les légumes contre les insectes ravageurs et les maladies, c’est la prévention.

Quelques techniques de prévention :
- Organiser la rotation des cultures pour rompre le cycle de développement des parasites.
- Espacer les plants : semer ou planter à bonne distance pour favoriser la circulation de l'air.
- Ne pas arroser les feuilles, arroser les pieds.
- Associer des plantes compagnes qui se protègent mutuellement. Par exemple, le poireau protège la carotte de la mouche de la carotte. En retour la carotte protège le poireau de la teigne du poireau. La même association existe entre la carotte et l’oignon.
- Semer des plantes répulsives comme les plantes aromatiques (aneth, basilic, thym, ciboulette, menthe) et certaines fleurs qui éloignent les pucerons (œillets d’Inde et soucis). En effet la plupart des insectes ravageurs n’aiment pas les fortes odeurs.
- Utiliser des insecticides biologiques : insecticides à base de Bacillus thuringiensis pour lutter contre les chenilles, pulvérisation d’eau savonneuse (savon noir) contre les pucerons, coccinelles pour lutter contre les pucerons où lâcher de larves de coccinelles (kit en vente dans les jardineries)...
- Pour lutter contre les limaces, utiliser des répulsifs naturels pour les éloigner (coquilles d’œufs écrasées, coques de noix cassées, pulvérisations eau-ail) ou des attractifs pour les piéger (gobelet de bière enterré dans le sol pour les petites limaces).

Les plantes ont besoin d’eau pour croître, fleurir et fructifier. A quel moment de la journée faut-il les arroser ?

En début de journée
En fin de journée
Cela dépend de la saison

Bravo !

Mauvaise réponse !

Au printemps et en automne, l’arrosage se fait en matinée ; en été, il se fait en fin de journée pour limiter l’évaporation.
L’humidité favorisant le développement des maladies (mildiou notamment), il faut arroser les légumes au pied et non sur les feuilles.

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Un jardin potager pour le plaisir

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