ACTION LOCALE UFC-QUE CHOISIR

La « carte verte », sésame de l’assurance

Percuté à l’arrière de son véhicule alors qu’il se trouvait à l’arrêt au péage de l’autoroute, l’automobiliste étranger trouve que l’assureur du responsable de la collision tarde à l’indemniser.

Alors qu’il patientait dans la file au paiement d’un péage autoroutier, la voiture de monsieur P. est percutée à l’arrière par un véhicule qui, freinant trop tard, ne peut éviter le choc. Les CRS remplissent un constat d’accident mais le conducteur responsable refuse de signer le constat amiable au motif que monsieur P., de nationalité étrangère, ne dispose pas d’un contrat d’assurance française.

Monsieur P. fait expertiser à ses frais (120 €) sa voiture : il y a pour 4 607 € de réparations. Il contacte Allianz, l’as­sureur du responsable de la collision, pour demander sa prise en charge. « Le dossier est en cours d’instruction », lui répond la compagnie. Dix mois passent. Sans réponse de l’assureur et faute de document écrit, l’automobiliste prend conseil auprès de l’UFC-Que Choisir des Bouches-du-Rhône. L’as­sociation locale contacte Allianz, soulignant que le consommateur est titulaire d’un contrat d’assurance dans son pays et dispose d’un « certificat international d’assurance » dans le cadre du système « carte verte », créé en 1949, qui permet une garantie d’indemnisation des victimes d’accidents dans 48 pays signataires de l’accord multilatéral (directive 2009/103/CE du 16 septembre 2009). Peu après, Allianz répondait qu’il prenait en charge la totalité des frais (réparations et expertise).

Lire aussi

Soutenez-nous, rejoignez-nous

La force d'une association tient à ses adhérents ! Aujourd'hui plus que jamais, nous comptons sur votre soutien. Nous soutenir

image nous soutenir

Newsletter

Recevez gratuitement notre newsletter hebdomadaire ! Actus, tests, enquêtes réalisés par des experts. En savoir plus

image newsletter