Ni vu, ni connu
Alors qu’il range des papiers, un habitant du Puy-en-Velay constate que la banque où son père, décédé en 1994, avait un compte, détient encore un contrat d’assurance vie. Il interroge l’agence, qui en convient et lui répond que le capital revalorisé au taux du contrat lui sera versé, ainsi qu’aux deux autres héritiers. Mais le versement ne correspond qu’au capital au moment du décès et la banque ne veut rien savoir. L’un des trois bénéficiaires du contrat contacte l’UFC-Que Choisir 43. L’association locale intervient auprès de l’établissement, invoquant sa faute de n’avoir rien signalé à la famille et d’avoir conservé indûment le capital pendant dix ans sans verser d’intérêts. Elle sollicite également l’intervention du médiateur de la banque. Finalement, cette dernière accepte de verser 1 811,87 € par héritier, somme correspondant aux intérêts calculés à compter du premier anniversaire du décès du père.