L’acide salicylique est un ingrédient aux multiples propriétés : présent dans les shampooings, il sert de conservateur, d’antipelliculaire, d’agent de protection et de soin des cheveux ; dans les nettoyants pour le visage, il peut être exfoliant et anti-acné ; dans les soins du visage, il agirait en lissant le grain de peau et permettrait de masquer rougeurs et imperfections. Malgré ses prétendues vertus, c’est un ingrédient à surveiller. Une équipe de chercheurs danoise vient en effet d’établir qu’il existait de solides preuves scientifiques d’un effet perturbateur endocrinien pour l’acide salicylique au même titre que 8 autres substances. Ils décrivent des effets modérés sur la diminution de la testostérone et anti-androgéniques ainsi que sur la spermatogenèse. Réexaminé en 2018 par le CSSC (Comité scientifique pour la sécurité des consommateurs), groupe d’experts de la Commission européenne chargé d’évaluer la sécurité des ingrédients cosmétiques, l’acide salicylique est jugé sûr aux limites actuelles de concentration prévues par la réglementation. Mais le CSSC indique avoir conscience que d’autres investigations sont en cours sur des propriétés de perturbation endocrinienne... Affaire à suivre, donc.
Phytic acid
Butyrospermum parkii butter
Fucus vesiculosus extract
Curcuma longa root extract
Aloe barbadensis flower extract
Allium sativum bulb extract
Laminaria ochroleuca extract
Passiflora incarnata extract
Salvia officinalis leaf extract
Camphor
Les substances allergènes proviennent principalement des parfums incorporés dans les formules, mais on en trouve aussi dans les conservateurs. Les molécules susceptibles de provoquer une réaction allergique sont extrêmement nombreuses, mais les 80 qui en provoquent le plus sont étiquetées dès lors qu’elles sont présentes à plus de 0,001 % dans les produits non rincés (crèmes hydratantes, produits de protection solaire, etc.) et 0,01 % dans ceux qui sont se rincent (gels douche, shampooings, etc.). Indiqués en fin de liste d’ingrédients, les allergènes sont très fréquents dans tous types de produits, y compris ceux affichant « testé sous contrôle dermatologique ».
Menthol
Les substances allergènes proviennent principalement des parfums incorporés dans les formules, mais on en trouve aussi dans les conservateurs. Les molécules susceptibles de provoquer une réaction allergique sont extrêmement nombreuses, mais les 80 qui en provoquent le plus sont étiquetées dès lors qu’elles sont présentes à plus de 0,001 % dans les produits non rincés (crèmes hydratantes, produits de protection solaire, etc.) et 0,01 % dans ceux qui sont se rincent (gels douche, shampooings, etc.). Indiqués en fin de liste d’ingrédients, les allergènes sont très fréquents dans tous types de produits, y compris ceux affichant « testé sous contrôle dermatologique ».
Eucalyptus globulus leaf extract
Hamamelis virginiana leaf extract
Solanum melongena fruit extract
Cocamidopropyl dimethylamine
Sodium methyl oleoyl taurate
Dipotassium glycyrrhizate
Tetrasodium glutamate diacetate
Polysorbate 80
Melaleuca alternifolia leaf oil
Melia azadirachta leaf extract
Melia azadirachta flower extract
Corallina officinalis extract
Melissa officinalis flower/leaf/stem extract
Coccinia indica fruit extract
Angelica archangelica extract
Chamomilla recutita flower extract
Citrus limon fruit extract
Echinacea angustifolia leaf extract
Ethylhexylglycerin
Ocimum basilicum flower/leaf extract
Ocimum sanctum leaf extract
Anthemis nobilis flower extract
Ascorbic acid
Camellia sinensis leaf extract
Maltodextrin
Silica
Palmitic acid
Zinc pca
Kaolin
Palmitoyl tripeptide-5
Aminomethyl propanol
Sodium chloride
Sodium hydroxide
Benzyl pca
Phenoxyethanol
Les produits contenant du phénoxyéthanol sont notés « rouge » (D) pour les tout-petits pour tenir compte de la nocivité de ce conservateur chez ces derniers. Les femmes enceintes, elles, semblent pouvoir l’utiliser sans risque.
Ce conservateur a été réévalué par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) en 2012. Elle l’a jugé hématotoxique et hépatotoxique (toxique pour le sang et le foie). Compte tenu d’une concentration de 1 % dans les produits, de l’absorption cutanée et de la dose sans effet, l’agence a posé des limites pour les enfants de moins de 3 ans. Selon elle, le phenoxyethanol ne devrait pas être employé dans les cosmétiques destinés au siège, qu’ils se rincent ou non : ces produits étant les plus fréquemment et abondamment utilisés, une absorption excessive de phenoxyethanol par la peau serait à craindre. Pour les autres cosmétiques destinés aux tout-petits, sa concentration devrait être limitée à 0,4 %. Malheureusement, comme toutes les agences, l’ANSM n’a qu’un pouvoir, celui de donner son avis. Si aucun texte réglementaire ne le reprend, les industriels peuvent tout à fait l’ignorer. Ils sont d’autant plus enclins à le faire que le Comité scientifique pour la sécurité des consommateurs, sous l’égide de la Commission européenne, a récemment jugé, de son côté, que cet ingrédient était sûr pour tous les utilisateurs quel que soit leur âge. Interrogée, l’ANSM nous dit maintenir sa position.
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