L’octocrylène est aujourd’hui mis en cause à la suite de travaux d’une équipe de chercheurs français (Centre national de la recherche scientifique et Sorbonne Université) et américains publiés en 2021. Ils ont démontré que l’octocrylène se dégrade avec le temps et génère de la benzophénone, un composé toxique, dans des proportions qui peuvent représenter un risque pour les consommateurs. Les auteurs préconisent son interdiction.
→ Crèmes solaires - L’octocrylène sur la sellette - Actualité - UFC-Que Choisir
Glyceryl stearate
Glycerin
Urea
Propylene glycol
Glyceryl stearate citrate
Dimethicone
Octyldodecanol
Sodium lactate
Stearic acid
Cetearyl alcohol
Butyl methoxydibenzoylmethane
Crambe abyssinica seed oil
Camellia sinensis leaf extract
Hydrolyzed rice protein
Sodium hyaluronate
Prunus amygdalus dulcis oil
Arnica montana flower extract
Collagen amino acids
Alchemilla vulgaris extract
Panthenol
Allantoin
Persea gratissima oil
Cera alba
Sodium polyacrylate
Ethylhexyl cocoate
Ppg-3 benzyl ether myristate
Polysorbate 20
Parfum
Peg-40 hydrogenated castor oil
Phenoxyethanol
Les produits contenant du phénoxyéthanol sont notés « rouge » (D) pour les tout-petits pour tenir compte de la nocivité de ce conservateur chez ces derniers. Les femmes enceintes, elles, semblent pouvoir l’utiliser sans risque.
Ce conservateur a été réévalué par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) en 2012. Elle l’a jugé hématotoxique et hépatotoxique (toxique pour le sang et le foie). Compte tenu d’une concentration de 1 % dans les produits, de l’absorption cutanée et de la dose sans effet, l’agence a posé des limites pour les enfants de moins de 3 ans. Selon elle, le phenoxyethanol ne devrait pas être employé dans les cosmétiques destinés au siège, qu’ils se rincent ou non : ces produits étant les plus fréquemment et abondamment utilisés, une absorption excessive de phenoxyethanol par la peau serait à craindre. Pour les autres cosmétiques destinés aux tout-petits, sa concentration devrait être limitée à 0,4 %. Malheureusement, comme toutes les agences, l’ANSM n’a qu’un pouvoir, celui de donner son avis. Si aucun texte réglementaire ne le reprend, les industriels peuvent tout à fait l’ignorer. Ils sont d’autant plus enclins à le faire que le Comité scientifique pour la sécurité des consommateurs, sous l’égide de la Commission européenne, a récemment jugé, de son côté, que cet ingrédient était sûr pour tous les utilisateurs quel que soit leur âge. Interrogée, l’ANSM nous dit maintenir sa position.
Potassium sorbate
Imidazolidinyl urea
Xanthan gum
Tocopheryl acetate
Ethylhexylglycerin
Disodium edta
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