Cet ingrédient fait partie des huiles minérales et hydrocarbures de synthèse. Prohibées dans les produits alimentaires, les huiles minérales sont autorisées dans les cosmétiques. Ennuyeux lorsqu’il s’agit de rouges et baumes à lèvres dont une petite partie peut être ingérée. Car ces huiles sont susceptibles d’engendrer des composés indésirables : certains sont cancérogènes ; d’autres peuvent s’accumuler dans l’organisme, notamment dans les ganglions lymphatiques et le foie et y produire des réactions inflammatoires dont on ignore les conséquences exactes. Or dans les baumes et rouges à lèvres, elles sont souvent au cœur de la formule puisqu’on peut en retrouver dans les cires − qui forment la structure du produit et lui donnent la possibilité de former un film sur les lèvres − et les émollients – ajoutés pour conférer un peu de souplesse au stick et qui adoucissent la peau.
Laureth-3
Polysorbate 60
Propylene glycol
Betaine
Sodium myreth sulfate
Oleic acid
Glyceryl stearate se
Glyceryl isostearate
Sorbitan stearate
Cocamidopropyl betaine
Cocos nucifera oil
Sorbitan oleate
Sodium lauryl sulfate
Essentiellement exploité comme tensioactif (qui permet aux corps gras de la formule de se disperser dans l’eau), le sodium lauryl sulfate est un irritant bien connu, les scientifiques le savent depuis des décennies. Il n’est qu’à compulser leurs publications pour s’en convaincre : ici on le désigne comme « l’irritant standard », là, on introduit le propos par « le sodium lauryl sulfate (SLS), un tensioactif fréquemment utilisé pour induire expérimentalement des dermatites de contact »… Cet ingrédient est malgré tout présent dans un très grand nombre de références. Mais ce sont le plus souvent des produits rincés, les doses ne sont pas forcément très élevées et certains consommateurs le supportent bien. Chez d’autres, en revanche, les produits lavants laissent la peau inconfortable (attention en particulier avec les produits pour enfants et ceux destinés aux zones intimes) et les dentifrices provoquent des aphtes.
A noter que le sodium laureth sulfate est nettement moins irritant.
Oleth-4 phosphate
Ceteareth-20
Oleyl phosphate
Disodium edta
Sodium sulfite
Déclarés « Allergènes 2024 » par la Société américaine de dermatite de contact les « sodium sulfite » et « sodium bisulfite » peuvent provoquer des allergies de contact.
Hydrogenated castor oil
Acrylates/steareth-20 itaconate copolymer
Cera alba
Erythorbic acid
Etidronic acid
Sodium hydrosulfite
Helianthus annuus seed oil
Stearic acid
Palmitic acid
Bht
Cet agent antioxydant permet d’éviter l’oxydation des formules, notamment de la phase grasse des émulsions, susceptible de rancir. Il est assez fréquemment utilisé, en particulier pour remplacer le BHA, un ingrédient soupçonné d’être à la fois perturbateur endocrinien et toxique pour la reproduction. Malheureusement, comme le souligne l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire), ces deux composés sont de proches parents et « leurs usages aussi bien que les préoccupations à leur sujet sont très similaires ». Le BHT semble être un perturbateur endocrinien. L’Anses a donc saisi les autorités européennes pour que soient réévalués ses effets sur le système hormonal, la reproduction, ainsi que son éventuelle action cancérogène.
Glycerin
Helichrysum italicum extract
Simethicone
Yogurt extract
Calendula officinalis extract
Linum usitatissimum seed extract
Toluene-2,5-diamine sulfate
Cette substance colorante est un sensibilisant extrême.
P-methylaminophenol sulfate
Cette substance colorante est un sensibilisant modéré.
Phenyl methyl pyrazolone
Cette substance colorante est un sensibilisant fort.
M-aminophenol
Cette substance colorante est un sensibilisant fort.
Resorcinol
Cette substance colorante est un sensibilisant fort. Le resorcinol est aussi soupçonné d'agir en perturbateur endocrinien.
2-methylresorcinol
Cette substance colorante est un sensibilisant modéré.
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