Déclarés « Allergènes 2024 » par la Société américaine de dermatite de contact les « sodium sulfite » et « sodium bisulfite » peuvent provoquer des allergies de contact.
Sodium hydrosulfite
P-phenylenediamine
Largement présent dans les teintures capillaires permanentes, ce colorant fait partie des composés dont on se demande pourquoi ils ne sont pas encore interdits. Selon l’avis publié en 2012 par le Comité scientifique pour la sécurité des consommateurs, groupe d’experts de la Commission européenne chargé d’évaluer les cosmétiques, « Il a été démontré que la p-Phenylenediamine est un allergène de contact très puissant chez l’animal, c’est aussi un allergène fréquent chez l’homme qui peut engendrer des réactions graves. C’est un sensibilisant extrêmement fort, qui fait partie des tests de routine [pour déterminer la cause d’une réaction allergique, ndlr]. Son utilisation dans les teintures capillaires demeure une préoccupation considérable en termes de sécurité des consommateurs. » Nombre de cas d’eczéma ont été rapportés chez des utilisateurs et des coiffeurs. À noter que la p-Phenylenediamine peut aussi se retrouver dans les tatouages éphémères.
Ascorbic acid
Tetrasodium glutamate diacetate
4-chlororesorcinol
Cette substance colorante est un sensibilisant modéré.
Peg-7 glyceryl cocoate
Aloe barbadensis leaf extract
Symphytum officinale leaf extract
Citrus aurantium dulcis peel extract
Citrus grandis fruit extract
2-methylresorcinol
Cette substance colorante est un sensibilisant modéré.
2-amino-4-hydroxyethylaminoanisole sulfate
N-phenyl-p-phenylenediamine sulfate
Cette substance colorante est un sensibilisant extrême.
M-aminophenol
Cette substance colorante est un sensibilisant fort.
Tocopherol
Hydrogen peroxide
Anthemis nobilis flower extract
Phenoxyethanol
Les produits contenant du phénoxyéthanol sont notés « rouge » (D) pour les tout-petits pour tenir compte de la nocivité de ce conservateur chez ces derniers. Les femmes enceintes, elles, semblent pouvoir l’utiliser sans risque.
Ce conservateur a été réévalué par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) en 2012. Elle l’a jugé hématotoxique et hépatotoxique (toxique pour le sang et le foie). Compte tenu d’une concentration de 1 % dans les produits, de l’absorption cutanée et de la dose sans effet, l’agence a posé des limites pour les enfants de moins de 3 ans. Selon elle, le phenoxyethanol ne devrait pas être employé dans les cosmétiques destinés au siège, qu’ils se rincent ou non : ces produits étant les plus fréquemment et abondamment utilisés, une absorption excessive de phenoxyethanol par la peau serait à craindre. Pour les autres cosmétiques destinés aux tout-petits, sa concentration devrait être limitée à 0,4 %. Malheureusement, comme toutes les agences, l’ANSM n’a qu’un pouvoir, celui de donner son avis. Si aucun texte réglementaire ne le reprend, les industriels peuvent tout à fait l’ignorer. Ils sont d’autant plus enclins à le faire que le Comité scientifique pour la sécurité des consommateurs, sous l’égide de la Commission européenne, a récemment jugé, de son côté, que cet ingrédient était sûr pour tous les utilisateurs quel que soit leur âge. Interrogée, l’ANSM nous dit maintenir sa position.
Benzyl alcohol
Les substances allergènes proviennent principalement des parfums incorporés dans les formules, mais on en trouve aussi dans les conservateurs. Les molécules susceptibles de provoquer une réaction allergique sont extrêmement nombreuses, mais les 26 qui en provoquent le plus sont obligatoirement étiquetées dès lors qu’elles sont présentes à hauteur de plus de 0,001 % dans les produits non rincés et 0,01 % dans ceux qui sont rincés. Indiqués en fin de liste d’ingrédients, les allergènes sont très fréquents dans tous types de produits, y compris affichant « testé sous contrôle dermatologique » ou « hypoallergénique ».
L’acide salicylique est un ingrédient aux multiples propriétés : présent dans les shampooings, il sert de conservateur, d’antipelliculaire, d’agent de protection et de soin des cheveux ; dans les nettoyants pour le visage, il peut être exfoliant et anti-acné ; dans les soins du visage, il agirait en lissant le grain de peau et permettrait de masquer rougeurs et imperfections. Malgré ses prétendues vertus, c’est un ingrédient à surveiller. Une équipe de chercheurs danoise vient en effet d’établir qu’il existait de solides preuves scientifiques d’un effet perturbateur endocrinien pour l’acide salicylique au même titre que 8 autres substances. Ils décrivent des effets modérés sur la diminution de la testostérone et anti-androgéniques ainsi que sur la spermatogenèse. Réexaminé en 2018 par le CSSC (Comité scientifique pour la sécurité des consommateurs), groupe d’experts de la Commission européenne chargé d’évaluer la sécurité des ingrédients cosmétiques, l’acide salicylique est jugé sûr aux limites actuelles de concentration prévues par la réglementation. Mais le CSSC indique avoir conscience que d’autres investigations sont en cours sur des propriétés de perturbation endocrinienne... Affaire à suivre, donc.
Sorbic acid
Avena strigosa seed extract
Lecithin
Cetyl alcohol
Methyl glucose sesquistearate
Stearalkonium chloride
Stearyl alcohol
Peg-100 stearate
Oleth-10
Ppg-3 benzyl ether myristate
Prunus amygdalus dulcis oil
Helianthus annuus seed oil
Simmondsia chinensis seed oil
Soutenez-nous, rejoignez-nous
La force d'une association tient à ses adhérents ! Aujourd'hui plus que jamais, nous comptons sur votre soutien.
Nous soutenir