Méfiez-vous des faussaires du Web

Les contrefaçons sur Internet

Internet n’a fait que renforcer le phénomène de la contrefaçon, et il est parfois difficile de démêler le vrai du faux. Les sites qui proposent ce genre de produits n’indiquent pas toujours qu’il s’agit de reproductions ou d’imitations, et n’hésitent pas à publier les photos des produits officiels. L’internaute doit faire preuve de vigilance, sous peine d’être condamné en tant qu’acheteur de produit de contrefaçon. De plus, ces objets sont souvent confectionnés dans des matériaux de mauvaise qualité et peuvent se révéler dangereux pour la santé ou pour l’environnement. Tous les secteurs sont touchés par la contrefaçon, des produits les plus basiques au mobilier design.

Les fausses promotions

Certaines enseignes usent de pratiques déloyales pour favoriser les ventes. Par exemple, elles annoncent des baisses de prix importantes en se basant sur un tarif de référence erroné (le plus élevé de la concurrence sur les six derniers mois, par exemple) et non justifié. Le consommateur pense faire une bonne affaire, alors que le gain est très mesuré si l’on regarde les prix du même produit chez la concurrence. Au début de l’année 2017, de grandes enseignes, devenues incontournables dans le paysage de l’e-commerce (Amazon, Zalando, Grosbill…), ont été sanctionnées pour avoir recouru à ce genre de pratiques.

Prendre le temps de s’informer sur les prix pratiqués par la concurrence sans se laisser impressionner par des rabais alléchants fait partie des bonnes habitudes qui permettent de limiter les risques lors d’une commande en ligne.

Les faux avis de consommateurs

Des professionnels peu scrupuleux, tous secteurs confondus, publient de faux avis de consommateurs pour appâter la clientèle, gagner de l’audience sur leurs sites, mais aussi nuire à leurs concurrents en diffusant des commentaires négatifs. Les plateformes telles que TripAdvisor.fr s’en prémunissent en mettant en place des contrôles antifraudes. D’autre, comme Booking.com ou Amazon.fr, n’autorisent l’accès aux commentaires qu’aux personnes ayant consommé un produit ou s’étant rendues dans un établissement. Mais cela ne suffit pas pour stopper l’hémorragie des faux avis, qui font carrément l’objet d’un trafic en ligne, notamment chez les éditeurs d’applications mobiles.

Les fausses petites annonces

Chiot, voiture, camping-car… Une photo alléchante suffit pour tendre le piège du faux don sur Internet. Une personne poste une annonce dans laquelle elle dit donner un animal, ou bien un objet dont elle n’a plus l’usage. Trop beau pour être vrai : une fois le don accepté par l’internaute, le faux donneur demande le règlement de frais de transport, de douane, de soins… Et une fois l’argent reçu, il n’envoie pas l’objet du don, qui n’a jamais existé. Outre les arnaques de troc, un tel procédé fait également des victimes sur les sites d’annonces entre particuliers, avec la publication de fausses locations saisonnières ou immobilières, ou encore de fausses locations de voitures. Une fois que l’acompte pour réserver est payé par l’internaute, le loueur devient injoignable et disparaît avec l’argent.

Méfiez-vous en outre dès qu’un inconnu vous demande de lui envoyer de l’argent via Western Union : il faut refuser. Ce moyen de paiement est un terrain de jeu idéal pour les arnaqueurs.

Le faux site de vente en ligne

Méfiez-vous des sites marchands éphémères qui, grâce à des prix attractifs, engrangent un maximum de commandes en l’espace de quelques jours avant de fermer leurs portes. Les cas sont de plus en plus rares, mais ils n’ont pas complètement disparu. Vérifiez le sérieux du site avant de commander.