Comment soigner le mal de dosLes traitements physiques

La prise en charge non médicamenteuse des douleurs du dos doit s’adapter à la fois au stade de la lombalgie, aux symptômes et aux facteurs de risque détectés.
Au stade de la poussée aiguë de lombalgie (moins de quatre à six semaines), y compris avec une douleur radiculaire, les approches non médicamenteuses n’ont pas lieu d’être dans la majorité des cas, sauf si un risque de chronicité est déjà identifié. La prise en charge vise uniquement à maintenir autant que possible une activité normale, tant sur le plan physique que socioprofessionnel. Au besoin, cela peut se faire à l’aide d’un traitement médicamenteux. « Beaucoup de patients consultant leur médecin pour une douleur vive au dos réclament d’emblée la prescription d’actes de kinésithérapie. Or cette indication ne convient pas pour une lombalgie aiguë commune, avec ou sans radiculalgie. Il a été montré que cela n’accélère pas la guérison et ne prévient pas la récidive », explique le Pr Érick Legrand, chef du service de rhumatologie du CHU d’Angers.
Après quatre à six semaines, si la douleur persiste, on parle de lombalgie subaiguë. Les facteurs de risque de passage à la chronicité doivent être réévalués, et la kinésithérapie peut être évoquée si elle privilégie les techniques actives, qui remettent en mouvement. Les actes passifs, tels que les massages, ne seront pratiqués qu’en seconde intention, et uniquement en combinaison avec un programme d’exercices supervisés. Enfin,
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