Mal de dosBien interpréter les signes

L’intensité de la douleur n’est pas informative dans les maux de dos. Les pires ont, le plus souvent, et en particulier avant 60 ans, une cause bénigne. Tout l’enjeu est de l’identifier, même si, dans 90 % des cas, aucune lésion n’est trouvée.
La place du médecin traitant est centrale dans le diagnostic, même si, dans certaines situations, il peut adresser son patient à un rhumatologue. En cas de poussée de lombalgie aiguë, répétée après deux à quatre semaines, et de persistance des douleurs, l’évaluation du généraliste vise à éliminer des diagnostics différentiels, dans lesquels le mal de dos est un signe d’une autre pathologie. Cependant, son travail ne se limite pas à « discriminer » les lombalgies communes des secondaires. Il doit aussi apprécier, dès la consultation initiale, les indicateurs d’un risque accru de passage à la douleur chronique, et donc d’incapacité prolongée. Enfin, au vu des conséquences majeures des pathologies rachidiennes sur le travail (arrêts néfastes à la guérison s’ils durent), les éléments bloquant la reprise professionnelle sont aussi recherchés. Le tout en gardant à l’esprit que certaines manifestations imposantes ne sont en réalité pas graves, et ne doivent pas conduire à paniquer.
Des symptômes impressionnants, mais non graves
Ainsi, une douleur intense n’est pas un élément déterminant de la gravité du problème (sauf si on est tombé d’un escabeau, la
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