ENQUÊTE

Bonus réparationLe grand cafouillage

FM

par Fabienne Maleysson

Mis sur pied dans le but de nous inciter à prolonger la vie de nos équipements, le bonus réparation souffre de lacunes propres au dispositif et d’un contexte défavorable. Offre peu lisible et démarche complexe risquent de décourager les consommateurs.

Réparer est, au même titre que recycler, réutiliser (la seconde main) et réduire sa consommation, l’un des « 4R », piliers de l’économie circulaire. C’est une évidence : éviter de remplacer sa cuisinière dont une plaque est hors d’usage ou son téléphone dont l’écran n’a pas survécu à une chute permet de diminuer notre empreinte carbone. Car la phase de fabrication des produits représente souvent une large part de leur impact environnemental. Par exemple, plus des trois quarts des gaz à effet de serre dus à un smartphone ont été émis avant que l’on commence à s’en servir. Prolonger la vie de nos équipements, c’est aussi encourager l’économie nationale, voire locale, les réparateurs étant couramment installés à proximité de leurs clients.

Pour favoriser le développement de cette pratique, la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire (Agec), promulguée en février 2020, prévoit donc la mise en place d’un fonds spécifique alimenté par nos achats de produits neufs et géré par les éco-organismes (lire encadré). La somme récoltée est censée permettre, avant tout, de verser un montant donné pour chaque réparation au professionnel qui la réalise, à condition

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