par Alexandre Loukil
ÉlectricitéUne hausse des prix en 2026 ?

Mis en place pour favoriser l’ouverture à la concurrence, l’Accès régulé à l’électricité nucléaire historique (Arenh) est prévu jusqu’au 31 décembre 2025. À compter du 1er janvier 2026, EDF pourra vendre toute sa production aux prix de gros. Ce nouveau système risque d’exposer davantage les ménages aux fluctuations des cours boursiers.
L’ambition était forte. Emmanuel Macron, le président de la République, prononce à Belfort, le 10 février 2022, un discours qui fera date chez les acteurs de l’énergie : « Nous mettrons en œuvre, en accord avec la Commission européenne, une nouvelle régulation de l’électricité nucléaire afin que les consommateurs français, ménages et entreprises, puissent bénéficier de prix stables, proches des coûts de production de l’électricité en France. C’est indispensable pour que nous puissions tirer tous les bénéfices de l’investissement historique de la nation et de [celui] que nous sommes en train d’acter. »
Depuis plus d’une décennie maintenant, les associations de consommateurs et les entreprises demandent à profiter de la compétitivité de notre parc électrique, porté notamment par des centrales nucléaires dont le coût de construction est déjà largement amorti. Pourtant, à compter du 1er janvier 2026, EDF vendra son électricité comme il le souhaite, et le marché boursier décidera des prix facturés. Loin de rassurer, ce futur
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Alexandre Loukil