par Boris Cassel
par Boris Cassel
Réputé fiable, bon marché et décarboné, le téléphérique s’impose peu à peu comme un véritable moyen de transport collectif en zone urbaine. Après Ajaccio cet été, l’Île-de-France s’apprête à inaugurer sa première ligne de câble. Pour comprendre l’engouement des villes pour cette technologie à l’origine pensée pour la montagne, direction Toulouse où, depuis 3 ans, travailleurs et étudiants préfèrent 10 minutes de survol à 40 minutes de bouchons.
Solidement agrippée et tractée par trois câbles en acier, la télécabine bleu pastel fend les airs à 18 km/h. L’engin franchit l’ultime pylône qui culmine à 70 mètres de haut. Puis, en silence et sans secousse, la cabine entame sa descente contrôlée vers la station d’arrivée. À l’approche du quai, le véhicule se cambre, ralentit, reprend une position à plat et ouvre ses portes coulissantes. Surprise : ce ne sont pas des skieurs, mais un cycliste et quelques étudiants qui en débarquent.

Car, à Toulouse, malgré les températures glaciales de cette fin novembre, ce téléphérique ne dessert aucune piste noire (les Pyrénées sont à 120 km…) ; il relie l’université Paul-Sabatier et sa station de métro au quartier Oncopole, en passant par l’hôpital de Rangueil. Un parcours urbain de 3 kilomètres au sud de la ville,
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Boris Cassel
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