
Axa se pince les doigts
Un habitant des Bouches-du-Rhône retrouve son appartement cambriolé. Il prévient Axa, son assureur. L’expert diligenté lui annonce que l’assurance ne l’indemnisera pas : son contrat prévoit bien une garantie vol mais une des clauses exige une protection par porte blindée avec système antipince. La porte d’entrée est certes blindée, mais il n’y a pas de mécanisme antipince. Le particulier soumet son dossier à l’UFC-Que Choisir de Marseille. L’association locale contacte Axa et soulève deux points importants. D’abord, les conditions particulières exigent un « antipince » mais sans en donner de définition précise. L’imprécision prête à interprétation. Ensuite, les voleurs n’ont pas pénétré dans les lieux par la porte mais par un volet roulant sur un balcon. Même si la porte blindée avait comporté un système antipince, cela n’aurait rien changé, argumente l’association locale. Après ce rappel, Axa a indemnisé l’assuré de plus de 20 000 €, montant du préjudice subi lors du cambriolage.
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