Le protocole

Facilité d’application

La cire est appliquée sur des panneaux plaqués chêne. On note la difficulté à l’étaler ou les traces blanches.

Rendu

On mesure la couleur avec un spectrocolorimètre et l’aspect collant à l’aide d’une masse de 1 kg. Munie de patins en feutre, elle est placée sur un panneau ciré qu’on incline peu à peu. On mesure l’angle à partir duquel la masse glisse. L’écart de couleur est pénalisé, l’aspect collant aussi.

Brillance

Après séchage de la cire, on lustre les panneaux à la brosse. La brillance est mesurée à l’aide d’un brillancemètre.

Antitache

Les panneaux cirés sont tachés avec un dégraissant, du café, de l’eau distillée, de l’éthanol à 48 % et de l’encre. Un papier absorbant les retire peu après, un nettoyant est passé le lendemain. L’efficacité est évaluée visuellement. Seules les cires aqueuses ont une action antitache.

Rénovation

L’efficacité des cires est testée sur les rayures, les taches, les marques laissées par une plaque en aluminium chauffée à 70 °C et de l’acétone. La cire est appliquée avec insistance sur la zone dégradée, puis lustrée après séchage. L’état de la surface est évalué visuellement.

Vieillissement à la lumière

Des panneaux cirés sont exposés à une lumière artificielle. Le contraste avec des panneaux non exposés est évalué ­visuellement. Gare au contraste, surtout avec les cires aqueuses.

Émission de polluants

Les cires sont appliquées sur des plaques en verre qu’on insère dans des chambres d’émission en acier inoxydable. Le lendemain et au bout de 28 jours, des cartouches absorbantes installées en sortie de chambre aspirent l’air de l’enceinte. Elles piègent les composés organiques volatils et les aldéhydes, qui sont identifiés et dosés.