par Fabienne Maleysson, Gaëlle Landry
Crèmes pour les mainsLe protocole

Efficacité
L’efficacité est basée sur 2 analyses : l’hydratation et la protection. L’efficacité est évaluée sur 20 volontaires après 2 semaines d’utilisation biquotidienne (matin et soir) des crèmes.
Pour l’hydratation, les mesures se font à l’aide d’un cornéomètre, un appareil simple qui, appliqué sur la peau, mesure sa capacité diélectrique à l’aide d’un condensateur. Cette capacité est directement liée à l’état d’hydratation. On calcule ensuite l’écart entre le premier et le dernier jour du test, les valeurs obtenues étant comparées au standard interne du laboratoire d’efficacité connue.
Côté protection, on utilise un Tewamètre pour mesurer la perte insensible en eau (PIE), c’est-à-dire le degré d’évaporation de l’eau à la surface de la peau, grâce à des capteurs de température et d’humidité placés dans une sonde que l’on applique sur la peau. La PIE, qui désigne la capacité de la peau à retenir l’eau et donc à se protéger, est évaluée avant et après les 15 jours de test.
Qualités cosmétiques
Le test d’usage est réalisé sur un panel de 30 sujets qui évaluent à l’aveugle les qualités cosmétiques des produits et leur efficacité perçue (subjective).
Les volontaires sont interrogés sur les qualités cosmétiques des crèmes : facilité à sortir la crème de son tube, texture, application (étalement), absorption, effet collant ou gras, parfum laissé sur la peau… Les aspects « collant » et « gras » sont appréciés après 5 minutes d’attente. Les testeurs doivent aussi saisir un verre et évaluer les traces de crème laissées dessus.
Enfin, ils sont interrogés sur les sensations procurées. Quid de la douceur de la peau et du sentiment d’hydratation ? Ces deux critères relèvent de l’efficacité perçue.
L’intention d’achat est également enregistrée.
Composition
Nous recherchons les substances indésirables de la liste établie par nos soins sur une base rigoureusement scientifique et les allergènes à déclaration obligatoire.
Étiquetage et présentation
On apprécie la présentation du produit (le tube est-il scellé ?), la lisibilité globale des informations inscrites sur l’emballage, leur clarté (caractères suffisamment gros et/ou contrastés, notamment de la liste d’ingrédients) et leur pertinence, sans oublier de relever les non-conformités d’étiquetage.
Environnement (emballage)
La note environnementale est basée sur la mesure de la quantité de produit restant dans le tube, à laquelle s’ajoutent 3 critères pesant moins lourd dans le score : type de matériau employé (recyclé ou non), rapport emballage/crème et suremballage.

Fabienne Maleysson
Gaëlle Landry
Rédactrice technique