Étiquetage nutritionnel
Le protocole
Pas facile de décrypter les informations nutritionnelles présentes sur les emballages des produits alimentaires tels que les biscuits, les céréales, les plats cuisinés, les sauces, les soupes... Un code couleur en projet pourrait, s’il était adopté, permettre aux consommateurs d’être informés de façon simple sur la qualité nutritionnelle des produits. Nous l’avons testé sur quelque 300 références. Les surprises sont légion.
L’échelle de qualité nutritionnelle proposée se compose de cinq pastilles de couleur. Les pastilles vertes signalent les produits les plus recommandables, puis l’échelle passe par le jaune, l’orange et le rose pour arriver au rouge réservé aux produits de moins bonne qualité nutritionnelle.

Pour définir la couleur attribuée à chaque produit, le système prend en compte, aux 100 g, la valeur calorique, la teneur en sucres simples, en acides gras saturés, en sel et accessoirement en protéines, en fibres et en fruits, légumes et noix.
La plupart des étiquetages des produits étant très complets, nous avons relevé ces informations sur les emballages. La valeur calorique, les teneurs en sucres simples, en acides gras saturés, en sel, en protéines et en fibres l’ont été à partir des tableaux nutritionnels. La proportion en fruits, légumes et noix a quant à elle été estimée à partir des informations figurant dans la liste des ingrédients. Très rarement, certaines données étaient manquantes. Nous avons alors procédé à des analyses (le plus souvent pour obtenir la teneur en fibres).
Remarques :
Les vitamines et minéraux ne sont pas directement pris en compte, car leur teneur est relativement bien corrélée à celles en fruits et légumes et en protéines, respectivement. On évite ainsi que les industriels enrichissent artificiellement leurs produits pour qu’ils héritent d’une couleur flatteuse.
Trois familles font exception et devraient être régies par un système différent.
- Les boissons, car il ne serait pas souhaitable d’encourager la consommation de jus de fruits de préférence à l’eau, ou de noter un soda light comme cette dernière, ce qui serait le cas si on calquait le code général.
- Les matières grasses brutes, qui seraient toutes rouges alors que certaines, comme l’huile d’olive ou de colza, sont plus recommandables que d’autres.
- Enfin, les fromages : souvent gras, ils sont toutefois, et de loin, les principaux pourvoyeurs de calcium dans l’alimentation des Français.
Les systèmes de notation de ces trois familles sont en cours d’élaboration.
Fonctionnement du service de comparaison
Les produits et services sont classés selon les résultats obtenus lors de nos tests à partir d’un protocole établi par nos experts. Les résultats sont publiés selon un classement basé sur les qualités intrinsèques des produits et sur celles des prestations de service, sans aucune autre considération. Nous achetons de façon anonyme tous les produits que nous testons, nous n’avons aucun lien avec les fabricants, fournisseurs ou distributeurs des produits et services testés, à l’exception des autorisations données par Bureau Veritas Certification conformément aux règles de La Note Que Choisir. Notre classement est totalement indépendant, aucune relation commerciale avec les fabricants, fournisseurs ou distributeurs ne peut avoir d’impact sur ce dernier. Les prix indiqués et les informations sur la disponibilité des produits mentionnés sur notre site sont fournis à titre indicatif et sont actualisés tous les jours. L’offre de produits et services étant pléthorique, nous ne prétendons pas pouvoir tester l’exhaustivité d’un marché. Nous sélectionnons les produits et services les plus représentatifs d’un segment de marché.

Fabienne Maleysson
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Claire Garnier
Rédactrice technique