Jean-Paul Geai
Assureur indélicat
Madame S., une personne âgée de Hombourg-Haut (57), est démarchée par la société IFPP/ATM, domiciliée dans la Sarthe, pour la souscription d'une assurance protection juridique. Sur l'insistance de l'agent commercial, elle transmet ses coordonnées bancaires, mais précise qu'elle ne donnera son accord qu'après discussion avec ses enfants. Mais la société effectue deux prélèvements de 14,90 euros sur son compte. Mme S. conte ses malheurs à l'UFC-Que Choisir de Moselle-Est. Un simple courrier de l'association locale, rappelant qu'un accord verbal est insuffisant pour concrétiser un contrat, a ramené l'IFPP/ATM dans le droit chemin. L'assureur a tout de suite annulé le contrat et promis de ne plus prélever de cotisations. Il faudra toutefois une autre lettre de l'association pour qu'il rembourse les deux mensualités prélevées.