Arnaud de Blauwe
Tests de l’étéDes problèmes sur 20 % des produits
Dans le numéro de juillet-août de Que Choisir, actuellement en vente, près de 20 % des produits testés (antimoustiques, crèmes solaires enfants, sièges auto…) posent des problèmes à des degrés divers. Revue de détail.
Le numéro d’été de Que Choisir est traditionnellement riche en tests comparatifs. Et celui de cette année (no 582) ne déroge pas à la règle. Crèmes solaires pour enfants, produits antimoustiques, huiles d’olive ou encore sièges auto sont quelques-uns des tests au sommaire de ce numéro.
Au total, Que Choisir a envoyé au laboratoire 128 produits. Et une fois les diverses analyses et manipulations effectuées, 25 ont posé un problème, soit un taux de 19,5 %, ce qui est plutôt élevé et… rare, si on se réfère aux taux habituellement constatés !
Dans le détail, sur une sélection de 18 sièges auto, un modèle « tous âges » est à éviter. En cause, différents défauts (par exemple, la sangle centrale du harnais s’est détachée à la suite des chocs subis) qui le rendent vraiment peu sûr.
Côté crèmes solaires pour enfants, 4 (sur 20) ont été déclassées parce qu’elles ne filtrent pas assez les UVA. Et il s’agit des 4 références bio du test…
Concernant les 23 dispositifs antimoustiques, le bilan est très mauvais : 10 références se sont révélées inefficaces (1 piège, 2 répulsifs ambiants, 3 bracelets et 4 sprays). C’est ennuyeux, à l’heure où le moustique tigre poursuit son inexorable progression sur tout le territoire.
Avec certains barbecues, le risque d’accident est réel. Si les 14 appareils à gaz, à charbon ou électriques (qui coûtent de 70 à 500 €) de notre essai comparatif peuvent être utilisés sereinement, ce n’est pas le cas des modèles basiques vendus moins de 20 €. En général sans marque, ils présentent de réels dangers. Par exemple, la peinture recouvrant leurs parois peut s’enflammer.
Enfin, avec les huiles d’olive, des références ont été épinglées non parce qu’elles menacent la santé du consommateur mais parce qu’elles le trompent ! Sur les 25 huiles « vierge extra » analysées, 5 ont été déclassées. Fragilité des olives utilisées, assemblage mal maîtrisé, mauvaises manipulations ou conditions de transport sont les raisons qui peuvent expliquer pourquoi ces produits n’avaient finalement rien… « d’extra » !