Anne-Sophie Stamane
Les aides à l’achat bientôt restreintes à Paris
La ville de Paris qui octroie jusqu’à 400 € d’aide pour l’achat d’un vélo électrique va, à partir du 15 octobre prochain, la réserver aux ménages les plus pauvres. Île-de-France Mobilités, l’autorité qui gère les transports en Île-de-France, maintient quant à elle son dispositif.
Article mis à jour le 4 juillet 2023
Parisiens, Parisiennes : il est peut-être temps de vous décider pour ce vélo électrique que vous hésitez encore à acheter. Car les règles d’attribution de l’aide municipale vont bientôt changer, et ne seront plus aussi favorables qu’aujourd’hui. À partir du 15 octobre, et comme c’est déjà le cas pour l’aide nationale et plusieurs aides locales, il faudra justifier d’un revenu fiscal de référence annuel inférieur à 6 300 € pour récupérer 33 % du prix d’achat hors taxes du vélo ou du système d’électrification, dans la limite de 400 €. Ce maximum pourra atteindre 600 € pour un vélo cargo ou un triporteur, électrique ou non. Il existe aussi une aide de 100 %, avec un plafond à 100 €, pour un vélo classique (ou « musculaire »), mais toujours sous conditions de ressources. Actuellement, il n’y a pas de limite de revenu pour décrocher l’aide. Tout juste faut-il n’en avoir pas déjà profité. Au final, seules les personnes en situation de handicap continueront à bénéficier au-delà du 14 octobre d’un coup de pouce (33 % du montant dans la limite de 900 € pour un vélo adapté à leurs besoins de mobilité) sans restrictions liées aux revenus.
Aide régionale maintenue
Pas de panique cependant si vous loupez le coche. L’aide régionale prévue par Île-de-France Mobilités (50 % du prix d’achat, dans la limite de 500 € – 400 € à partir de septembre 2023 – pour un vélo électrique de base, ou un pliant, électrique ou non, et 600 € pour un cargo électrique) reste accessible sans conditions de revenus. Subvention complémentaire d’autres aides jusqu’en avril 2023, elle est désormais complètement indépendante des systèmes locaux qui se sont multipliés. Par exemple, il n’est plus nécessaire aux Parisiens de solliciter les services de la mairie de Paris (en général pour un refus, étant donné les conditions d’accès aux aides) avant de déposer le dossier auprès d’Île-de-France Mobilités.