Numéro du certificat

Les quatre premiers chiffres identifient l’organisme certificateur, les derniers les sites de production. Si un certificat a fait l’objet de rappels, il vaut mieux se méfier des détecteurs qui le portent.

Réaction au feu

Les détecteurs sont ­évalués sur deux feux à combustion lente, le bois et le coton (feux ­couvants) ; et deux à ­combustion rapide : des matières plastiques ­(colonne mousse) et des liquides inflammables (colonne hydrocarbures), qui s’enflamment vite. La notation est fonction du temps écoulé depuis le départ du feu et de la densité des fumées au moment où leur alarme est activée. Les appareils doivent se déclencher beaucoup plus rapidement sur les feux rapides que sur les feux couvants.

Influence de l’orientation

Le détecteur doit ­démarrer quels que soient la direction de la fumée et les mouvements d’air. Il est placé dans un ­tunnel et on le fait ­tourner sur quatre positions ­différentes alors que le flux de fumée arrive ­toujours dans la même ­direction. L’essai est ­sévère car la fumée monte et se répand au plafond. Mais elle peut arriver d’un côté précis. Le détecteur doit se déclencher au même moment, quelle que soit sa position par rapport à la fumée.

Sensibilité au déclenchement

Un détecteur de fumée qui fonctionne de ­façon intempestive, c’est ­invivable, et inutile puisqu’on finit par enlever les piles. Les risques sont plus grands avec les modèles mal notés.