Elsa Casalegno
La bûche pâtissière
Pour Noël, vous souhaitez servir un dessert sans additifs ni arômes ajoutés ? Nous avons testé pour vous une recette de bûche pâtissière, composée d’un biscuit au chocolat enrobé d’une ganache légère. Cette recette ne présente pas de difficulté, à condition de respecter les temps de refroidissement de la ganache et du biscuit. Alors, sélectionnez des produits de qualité, mettez vos tabliers, et à vos fouets !
6-8 personnes | PRÉPARATION 45 min CUISSON 6 min ATTENTE 3 h minimum |
Ingrédients
Les ingrédients utilisés sont des produits basiques, qui peuvent facilement être « origine France » ou bio.
Pour la ganache montée au chocolat
530 g de crème liquide entière fleurette (minimum 32 % de matière grasse) | 150 g de chocolat noir |
Pour le sirop d'imbibage du biscuit
50 g d'eau | 10 g de sucre en poudre | 1/2 gousse de vanille |
Pour le biscuit au cacao
2 jaunes d'œufs | 2 blancs d'œufs | 2 œufs entiers | 105 g de sucre en poudre | 25 g de farine T45 ou T55 |
25 g de cacao en poudre (non sucré de préférence) |
Étapes de la recette
La ganache
1 Faites fondre 150 g de chocolat noir avec 180 g de crème liquide fleurette entière, en remuant pour obtenir un mélange homogène.
2 Mixez, tout en incorporant rapidement 350 g de crème liquide. Arrêtez de mixer dès que toute la crème est incorporée.
3 Mettez au frigo au moins 3 h, ou mieux, une nuit entière. La ganache doit être presque dure.
Le sirop d'imbibage
4 Faites chauffer jusqu'à ébullition 50 g d'eau, 10 g de sucre et 1/2 gousse de vanille.
5 Laissez refroidir au frigo.
Le biscuit au cacao
6 Préchauffez le four à 220 °C.
7 Recouvrez une plaque de cuisson de 30 x 40 cm de papier sulfurisé et beurrez-le.
8 Battez 2 jaunes d'œufs, 2 œufs entiers et 80 g de sucre à vitesse rapide pendant 5 min (le mélange doit tripler de volume).
9 Montez 2 blancs d'œufs en neige avec 25 g de sucre et battez jusqu'à obtention d'un mélange assez ferme.
10 Incorporez délicatement ce mélange à la préparation, puis ajoutez 25 g de farine tamisée et 25 g de cacao en poudre tamisé.
11 Versez le mélange sur la plaque de cuisson en l’aplanissant bien.
12 Enfournez 6 min.
13 Dès la sortie du four, retournez le biscuit et roulez délicatement l’ensemble (lire l’astuce).
14 Laissez refroidir à température ambiante.
Astuce pour ne pas casser le biscuit
Étalez un torchon légèrement humide sur le plan de travail et recouvrez-le d'un papier cuisson parsemé d'un peu de sucre en poudre. Dès la sortie du four, retournez le biscuit sur le papier cuisson et roulez délicatement l’ensemble (papier sulfurisé, biscuit, papier cuisson et torchon) et laissez refroidir complètement à température ambiante.
Le montage de la bûche
15 Fouettez la ganache à grande vitesse jusqu'à ce que le mélange ait la consistance d’une crème chantilly.
16 Déroulez délicatement le biscuit, imbibez-le de sirop à l'aide d'un pinceau (il n’est pas indispensable de tout mettre) et recouvrez-le des 3/4 de la ganache.
17 Roulez doucement le biscuit en serrant bien à chaque tour.
18 Recouvrez-le du restant de la ganache.
19 Placez la bûche au frais au moins 30 min.
La touche finale
20 Des décors s’achètent dans le commerce (mini-scie, sapins en plastique...), d’autres sont disponibles dans vos tiroirs : petites ombrelles en papier, origamis, bonbons, meringues maison, santons de Noël ou même Playmobil des enfants… Laissez libre cours à votre imagination !
21 Sortez votre œuvre du frigo 30 min avant de servir.
Astuce
Vous pouvez varier les parfums, par exemple en aromatisant la crème fleurette avec un coulis de fruits au lieu du chocolat pour la ganache, ou en remplaçant le cacao par du sucre vanillé dans le biscuit.
Vérifiez la liste des ingrédients… de vos ingrédients !
Vérifiez la composition du chocolat utilisé, car les tablettes contiennent souvent de la lécithine de soja ou de tournesol (classées « tolérables » dans notre évaluation des additifs) et de l’arôme vanille. Penchez-vous aussi sur la crème fleurette, qui comporte souvent des additifs texturants comme des mono- et diglycérides d'acides gras (classés « peu recommandables ») et des carraghénanes (classés « tolérables »).