PC de bureau, ordinateur portable ou tablette

Quel ordinateur pour tous les jours ?

Publié le : 02/09/2015 

Le PC composé d’un écran et d’une unité centrale a pris un coup de vieux. S’il reste d’actualité pour disposer à moindre coût d’une machine puissante, il n’est plus qu’une solution parmi d’autres pour s’équiper en informatique. Désormais, les ordinateurs sont plus nomades. Les PC de bureau sont « all-in-one » : tous les composants (disque dur, carte graphique, ventilateur, etc.) tiennent derrière l’écran. Les PC portables les cachent sous le clavier. Certains modèles encore moins encombrants permettent de détacher le clavier pour libérer une tablette tactile. Tour d’horizon des solutions possibles en fonction de vos besoins et de votre budget.

 

PC de bureau

pc de bureau
Si vous n’avez pas besoin de transporter constamment votre ordinateur et que vous pouvez lui accorder un espace, vous trouverez dans un PC de bureau le meilleur rapport performances/prix. Les modèles classiques avec unité centrale sont le plus souvent vendus sans écran, ni clavier, ni souris. Les « tout-en-un » (ou « all-in-one ») sont, eux, vendus tout équipés. Ils conviennent pour une utilisation familiale, mais leurs performances sont rarement suffisantes pour des applications plus exigeantes. Certains de ces ordinateurs sont équipés d’écrans tactiles, bien adaptés à la manipulation des derniers OS Windows (Windows 8 et Windows 10).

Les PC avec unités centrales sont robustes et évolutifs. En effet, il est possible de remplacer un composant défectueux, de changer le disque dur pour un modèle de plus grande capacité ou bien d’intégrer plus de mémoire vive… Les utilisateurs à la recherche de puissance, pour jouer, travailler des graphismes en 3D ou réaliser des vidéos en haute définition, peuvent choisir une machine qui offrira assez de puissance. Le Mac Pro (unité centrale) et les iMac (all-in-one) d’Apple sont appréciés des professionnels de l’image.

Les + PC évolutifs au bon rapport qualité/prix.

Les - Il faut ajouter au budget le prix de l’écran, de la souris, du clavier.

 

PC portable

pc portable

Le PC portable n’est pas récent, mais la gamme de modèles disponibles est désormais très large. Taille de l’écran, tactile ou pas, puissance, type de stockage (disque dur ou mémoire flash), finesse… Entre un modèle de base et un ultrabook dernier cri, le prix d’un PC portable varie du simple (350 €) au quintuple (2 000 €). Les premiers prix conviennent généralement à un usage familial, ils sont par exemple capables de lire un film en HD sans saccades.

L’arrivée des tablettes tactiles et des ultraportables a poussé les fabricants à soigner les finitions pour rester dans la course. Globalement, les PC portables se sont donc allégés et enjolivés au cours des dernières années.

Les + Transportables/mobiles, complets (travail et loisirs).

Les - Autonomie limitée car ils fonctionnent sur batterie. Pas ou peu évolutifs.

 

Les cas particuliers

• Les ultraportables ou ultrabooks sont puissants et légers, donc plus chers (entre 500 et 2 000 €) que les PC portables classiques. Ils fonctionnent sous Windows, comme les PC classiques.

• Chromebooks : pas très puissants et conçus par Google pour être utilisés avec une connexion Internet, les Chromebooks sont bon marché (entre 250 et 650 €). Fabriqués par différents constructeurs, ils fonctionnent sous Chrome OS (le système de Google).

• Macbooks : fabriqués par Apple, ces ordinateurs haut de gamme très performants et chers (entre 1 450 et 2 800 €) fonctionnent sous Apple OS.

 

PC Hybrides

pc hybrides
Cette nouvelle génération de PC portables se transforme en tablette tactile en détachant simplement le clavier. De nombreux fabricants ont déjà sorti leur modèle (Acer, Asus, Lenovo), mais le plus emblématique des modèles est celui de Microsoft : la Surface. La troisième génération est disponible en deux versions (la Surface 3 pour un usage grand public, la Surface Pro 3 destinée plutôt aux professionnels).   

Dans tous les cas, il s’agit de « vrais » ordinateurs (sur lesquels on peut par exemple installer des logiciels), pas de tablettes tactiles disposant d’une interface allégée. La fourchette de prix s’étale de 300 à plus de 1 000 €, en fonction de la gamme des composants.

Les + Polyvalent, pratique, léger.

Les - Il n’existe que des modèles fonctionnant sous Windows.

 

Tablette tactile

tablette tactile

La tablette tactile a révolutionné l’informatique. Elle répond à la plupart des usages courants : e-mails, films, photos et surtout navigation Internet. De plus, elle présente l’avantage d’être toujours allumée (pas besoin de la « démarrer », il suffit de la « réveiller » lorsqu’elle est en veille, comme un smartphone). Elle n’est pas non plus encombrante et peut donc être emportée partout. En quelques années, elle a logiquement conquis les foyers et bousculé les usages. En fait de logiciels, on y installe des applications, disponibles en téléchargement depuis les boutiques en ligne de Google (Play Store), Apple (App Store) ou Microsoft (Windows Store). Une tablette permet de jouer, de lire la presse, d’écouter de la musique, de lire des romans, etc. C’est le compagnon multimédia par excellence. Il y a quelques années, il était encore difficile de remplacer complètement l’ordinateur par une tablette, car son contenu (photos, films, musique, etc.) dépendait de la synchronisation des deux appareils. Ceci a tendance à s’estomper. Avec le cloud et le streaming, les contenus sont hébergés sur Internet. En revanche, un voyage en train exige un peu d’anticipation : il faudra télécharger son film préalablement (sur iTunes ou Google Play, par exemple), et penser à passer ses playlists en mode « hors connexion » pour profiter de sa musique même sans accès à Internet.

Les + Le compagnon multimédia par excellence, des centaines de milliers d’applications disponibles.

Les - Non adapté aux usages exigeants.

 

PC hybride ou tablette tactile avec clavier, quelle différence ?

 

Entre un PC portable dont le clavier est détachable et une tablette tactile à laquelle on adjoint un clavier, difficile de faire la différence à première vue. Pourtant, voilà deux équipements bien distincts. Le PC hybride est un ordinateur portable, fonctionnant comme la plupart de ses pairs sous Windows. L’utilisateur est simplement libre de détacher le clavier pour son confort quand il le souhaite. Une tablette tactile fonctionne de son côté sous Android ou sous iOS, les systèmes mobiles de Google et Apple respectivement. Il s’agit de systèmes d’exploitation pensés initialement pour la tablette. Ainsi, un clavier virtuel apparaît par exemple dès que l’on touche une zone de texte, ou bien il est possible de partager l’écran entre deux applications utilisées simultanément. Un clavier, acheté séparément (de 75 à 100 €), offre simplement plus de confort pour saisir du texte.

 

Ceci dit, les frontières se brouillent entre ces deux familles. En effet, avec le nombre d’applications disponibles, les usages de la tablette se rapprochent de ceux d’un ordinateur. La suite Office de Microsoft est par exemple disponible sur tous les modèles, il est donc possible de rédiger des documents Word, de gérer des documents Excel ou de créer des présentations Powerpoint depuis sa tablette (ces applications sont payantes). À l’inverse, Windows 10, qui équipe les PC hybrides en vente depuis l’automne 2015, a été conçu pour un usage tactile inspiré des tablettes. Ce système sera par exemple capable d’adapter l’affichage automatiquement lorsque l’on connecte le clavier.

Le smartphone ou la phablette, plutôt en appoint

 

phablette
On pourrait décrire les smartphones comme des mini-tablettes dotées d’une fonction téléphone : les fonctions entre les deux familles sont très proches. Sur un smartphone, on peut installer des applications (y compris celles dédiées à un usage bureautique), regarder des films, écouter sa musique, naviguer sur Internet, etc. Mais la petite taille de l’écran réduit l’appareil à une utilisation d’appoint. Une phablette, contraction de « phone » et de « tablette », dispose d’un écran assez grand pour être confortable (diagonale de 5 pouces minimum, soit 12,7 cm).

Camille Gruhier