
par Cyril Brosset, Noé Bauduin
par Cyril Brosset, Noé Bauduin
Présentes dans tous les secteurs, les offres proposant l’accès à un service en échange de mensualités fixes finissent par peser lourd sur le budget des ménages. La conséquence d’une stratégie bien huilée des professionnels.
Un abonnement, ça va, trop d’abonnements, bonjour les dégâts ? Selon la dernière enquête de l’Observatoire de la consommation de l’UFC-Que Choisir, chaque foyer français en aurait contracté six en moyenne ; c’est un de plus que lors de notre précédent sondage, il y a cinq ans. Et ce pour une enveloppe mensuelle globale de 156 €, un chiffre en augmentation de 20 € par rapport à 2020 (1). Et encore, il ne s’agit là que de souscriptions considérées comme facultatives : télécoms, télévision payante, loisirs, programmes de fidélité… Si l’on y ajoute les dépenses contraintes classiques telles que le loyer, l’électricité, le gaz ou les assurances, on atteint 827 € de charges pré-engagées – soit 47 % du revenu disponible des ménages calculé par l’Insee, à savoir 1 777 € – qui seraient prélevés sur leur compte bancaire à chaque début de mois. Et cette tendance ne semble pas près de s’inverser. « Le marché de l’abonnement ne cesse de progresser, au détriment du crédit qui, lui, est en décroissance », décrypte Renaud Kayanakis, directeur du département télécoms, médias et divertissement au cabinet de conseil Sia Partners.
Considéré comme complexe à mettre en œuvre et engageant, l’abonnement a
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Cyril Brosset
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