Arnaud de Blauwe
Complémentaire santéRésiliation tardive
Quand il reçoit, à l’automne 2019, l’avis d’échéance 2020 de sa complémentaire santé souscrite auprès d’Humanis, monsieur M. décide d’en changer en raison de la forte hausse, cette année-là encore, des cotisations (+ 21,7 %). Son choix se porte sur une mutuelle de Pacifica, une filiale du Crédit agricole. À charge pour cet assureur de s’occuper des formalités de résiliation. Toutefois, Humanis ne l’entend pas de cette oreille : les délais n’ont pas été respectés, pas question que monsieur M. s’en aille ! Pour l’adhérent, c’est l’incompréhension, car il a agi en temps et en heure, dans le cadre fixé par la loi. Après de nombreux échanges infructueux, monsieur M. contacte l’UFC-Que Choisir de Meudon-Issy-Vanves-Malakoff. L’association locale (AL) constate, effectivement, que Humanis est de mauvaise foi. Mais rien n’y fait, la complémentaire santé campe sur ses positions. L’AL saisit alors le Médiateur de l’assurance, qui donne raison au consommateur. Quelques semaines plus tard, Humanis lui confirme que le contrat est résilié.