Assurance emprunteur - Pour la mobilité et le choix

Ce qu'il faut savoir

Les consommateurs dépensent chaque année 9 milliards d’euros de cotisations d’assurance emprunteur. Généralement imposée par la banque lors de la souscription d’un crédit, cette garantie prend en charge tout ou partie des échéances de remboursement en cas de sinistre (décès, perte totale et irréversible d’autonomie, invalidité permanente ou encore, dans certains cas, perte d’emploi).

Un tel écueil s’explique en raison du peu de temps consacré, dans le processus de souscription d’un crédit immobilier, à la présentation de son coût et de son étendue. Et pourtant, les conséquences financières de la non-prise en charge d’un sinistre peuvent être lourdes.

Dans ces conditions, comment s’étonner que les contrats d’assurance emprunteur constituent des produits extrêmement lucratifs pour les prêteurs ? Ainsi, sur 100 € de primes versées en couverture d’un crédit immobilier, 68 € sont conservés par le bancassureur et seulement 32 € sont reversés en moyenne aux assurés. Une telle marge est 2 fois supérieure à l’assurance habitation, et même 3 fois plus élevée que l’assurance automobile ! 

Avec la possibilité de changer d’assurance emprunteur à tout moment, les consommateurs peuvent réaliser des économies allant jusqu’à 15 000 euros sur l’ensemble de leur prêt. Décidée à leur permettre de bénéficier de ces gains significatifs de pouvoir d’achat, l’UFC-Que Choisir met en libre accès sur son site un dossier (décryptage, lettre-type, etc.) pour y voir plus clair sur ce marché nébuleux. Parallèlement, sa filiale, la SAS Que Choisir, immatriculée à l’ORIAS comme mandataire d’intermédiaire d'assurance, propose un comparateur pour trouver le contrat le plus adapté au meilleur prix ainsi qu’un service d’aide au changement pour accompagner les consommateurs dans leurs démarches en toute sécurité.

Ce que nous demandons

• Pour garantir une adhésion éclairée aux contrats d’assurance emprunteur :
  • L’introduction d’un temps dédié à la souscription du contrat d’assurance emprunteur, distinct de la négociation du crédit. 

• Pour rendre effective la concurrence :

  • La mise à disposition aisément accessible des tarifs et des garanties des contrats d’assurance ;

  • L’intégration de la totalité des cotisations facturées dans le taux annuel effectif global du prêt ; 

  • L’instauration de sanctions dissuasives pour les professionnels manquant à leurs obligations.