Cet ingrédient fait partie des hydrocarbures de synthèse, proches parents des huiles minérales. Prohibées dans les produits alimentaires, les huiles minérales sont autorisées dans les cosmétiques. Ennuyeux lorsqu’il s’agit de rouges et baumes à lèvres dont une petite partie peut être ingérée. Car ces huiles sont susceptibles d’engendrer des composés indésirables : certains sont cancérogènes ; d’autres peuvent s’accumuler dans l’organisme, notamment dans les ganglions lymphatiques et le foie et y produire des réactions inflammatoires dont on ignore les conséquences exactes. Or dans les baumes et rouges à lèvres, elles sont souvent au cœur de la formule puisqu’on peut en retrouver dans les cires − qui forment la structure du produit et lui donnent la possibilité de former un film sur les lèvres − et les émollients – ajoutés pour conférer un peu de souplesse au stick et qui adoucissent la peau.
Les hydrocarbures de synthèse sont moins à risque que les huiles minérales car ils ne renferment qu'un seul des deux groupes de composés indésirables que l'on retrouve fréquemment dans les huiles minérales.
Ricinus communis seed oil
Bis-diglyceryl polyacyladipate-2
Copernicia cerifera wax
Candelilla cera
Polysorbate 20
Caprylic/capric triglyceride
Silica
Stearic acid
Benzophenone-3
En 2021, le Comité scientifique pour la sécurité des consommateurs (CSSC) a publié son opinion finale sur la sécurité de la benzophenone-3 (utilisée en tant que filtre UV). Les experts y concluent que l’ingrédient n’est pas sûr à sa concentration actuelle et recommandent d’abaisser la limite.