par Fabrice Pouliquen
par Fabrice Pouliquen
Permettre à EDF d’engranger plus de profits tout en protégeant ses clients de nouvelles envolées des prix, c’est le grand écart que le gouvernement entend réussir avec le versement nucléaire universel (VNU), qui doit remplacer l’Accès régulé à l’électricité nucléaire historique (Arenh). Explications.
Fini le nucléaire à 42 € le mégawattheure (MWh). C’est à ce tarif qu’EDF devait vendre chaque année aux fournisseurs alternatifs jusqu’à 100 térawattheures (TWh) d’électricité produite par le parc nucléaire français, dont il est l’unique exploitant. Soit entre un quart et un tiers de cette production. C’était le point central de l’Accès régulé à l’électricité nucléaire historique (Arenh), lancé en juillet 2011, aussi bien pour dynamiser l’ouverture à la concurrence du marché de l’électricité que pour faire profiter aux Français de la compétitivité du nucléaire historique, le coût de construction de nos centrales ayant largement été amorti. Ce dispositif est à bout de souffle, ne serait-ce que parce que ce tarif de 42 €/MWh n’a jamais été réévalué depuis 2012 et se trouve aujourd’hui très inférieur aux coûts de production de 1 MWh d’électricité nucléaire. Une aubaine pour les fournisseurs, dont certains ont abusé, comme Ohm Énergie, et indirectement pour les consommateurs, mais une calamité pour EDF.
Au 1er janvier, l’Arenh sera donc remplacé par le versement nucléaire universel (VNU). Ce
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Fabrice Pouliquen
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