Le coup de la dalle cassée

Le téléviseur Samsung de monsieur B., d’Ivry-sur-Seine, laisse apparaître, six mois après son achat pour 849 € à la Fnac, une ligne noire verticale sur l’écran, puis une fissure, sans que l’appareil ait reçu le moindre choc. M. B. le confie au SAV de la Fnac. Quelques jours plus tard, il reçoit un devis de 730 €, précisant que Samsung refusait d’accorder sa garantie au motif que la dalle était cassée. Le client conteste mais la Fnac refuse de prendre en compte la réparation, expliquant qu’elle n’est qu’un simple distributeur et qu’il lui faut s’adresser au fabricant. Il écrit à la direction de la Fnac, rappelant que, selon le code de la consommation (art. L. 211-4), « le vendeur est tenu de livrer un bien conforme au contrat et répond des défauts de conformité existants lors de la délivrance ». Devant le silence de la Fnac, M. B. sollicite l’aide de l’UFC-Que Choisir du Val-de-Marne. Faute de réponse de la Fnac à son courrier, l’association locale conseille à M. B. de saisir le juge de proximité. Une audience devant un conciliateur de justice est fixée. Mais, quelques jours avant la date prévue, le service juridique de la Fnac contacte M. B. pour lui proposer le remboursement de son téléviseur, ainsi que le versement des dommages et intérêts que le client avait demandés dans le dossier envoyé au tribunal.