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Mazda 6 Wagon

Premières impressions

La nouvelle Mazda 6 Wagon affiche un confort quasi exemplaire et domine la concurrence dans ce domaine. Mais, pour s’offrir sa finition haut de gamme et son niveau d’équipement, il faudra payer le prix fort.

Pour ceux qui veulent résister à la mode des SUV mais qui ont besoin de place, la solution peut passer par le break. Cette carrosserie représente d’ailleurs plus de la moitié des ventes dans le segment des routières. Et, depuis quelques années, les nouvelles créations gagnent en style et sont de plus en plus aguicheuses. C’est le cas de la nouvelle Mazda 6 Wagon qui arbore une ligne fluide et sportive. À l’intérieur, la voiture progresse aussi en design et en équipement.

Qualité de vie à bord

La Mazda 6 Wagon propose un tableau de bord épuré et un intérieur feutré.

Les modifications intérieures sont assez visibles avec le repositionnement des aérateurs pour former une ligne horizontale très épurée, les nouveaux cadrans, l’apparition de l’affichage tête haute et, surtout, des nouveaux sièges plus larges et plus confortables. Sur notre version dotée d’une sellerie cuir, nous avons apprécié les sièges chauffants et ventilés (une première pour le constructeur). Dans un premier temps, cela permet d’avoir une assise et un dossier rapidement à température lorsqu’il fait assez froid puis, après quelques heures de conduite, la ventilation apporte un rafraîchissement bienvenu.

L’écran central est bien conçu. Dommage qu’il ne soit pas tactile.

Le break arbore aussi un nouveau cadran plus large mais qui n’est pas tactile. C’est un peu dommage sur ce niveau de gamme. Ça l’est d’autant plus que l’ergonomie générale est plutôt bonne et la prise en main se fait rapidement. Le GPS nous a semblé un peu vieillot et son affichage manque parfois de précision. En outre, les annonces vocales ne sont faites que d’un seul côté (celui du conducteur) ce qui offre une qualité sonore perfectible. Toutefois, notre passager trouvera cette configuration plus agréable car, lui, conservera la musique dans les oreilles. Pour le reste, la finition est d’un excellent niveau et tous les éléments sont très bien assemblés. L’ambiance intérieure est très agréable et feutrée. Étrangement, le break dispose d’une longueur hors-tout inférieure à celle de la berline (6,5 cm de moins) et d’un empattement (distance entre les deux essieux) réduit de 8 cm. Cela se traduit par un espace à l’arrière un peu moins important. C’est un peu dommage. Heureusement, le coffre, l’argument principal pour un break, affiche un très bon volume de chargement avec 522 litres. Ce dernier est en outre très pratique à charger grâce à son seuil assez bas et à son plancher plat qui permet de loger facilement les valises contre la banquette arrière.

Au volant

La motorisation haut de gamme offre à la fois confort et silence.

Nous avons pris le volant de la version diesel haut de gamme Skyactiv-D 4x4 de 184 ch. Un bloc bien approprié au type d’utilisation d’une routière : de longs trajets réalisés sur routes ou autoroutes. Dans ces conditions, nous avons particulièrement apprécié son silence de fonctionnement (et cela bien que notre modèle fût équipé de pneus hiver réputés plus bruyants) et son confort. Aucun souci pour passer plusieurs heures à son volant, la fatigue ne se fera pas sentir. Dommage que la boîte de vitesses automatique manque un peu de réactivité. Un petit défaut qui sera plus gênant sur des routes sinueuses où le besoin de changer les rapports est plus fréquent. Enfin, nous avons constaté une consommation un peu élevée (7,9 l/100 km de moyenne). Une valeur qui est toutefois à relativiser vu notre configuration en quatre roues motrices et boîte de vitesses automatique. Cependant, nous avons vraiment été surpris du manque d’autonomie de notre modèle : à peine 600 km prévus entre deux pleins, ce qui est juste pour une routière. Encore une fois, la faute à l’implantation des roues arrière motrices qui imposent l’installation d’un réservoir plus petit : 52,5 litres contre 62,2 litres pour la berline. Pour le reste, la voiture affiche un excellent comportement routier. Les nouvelles suspensions sont très performantes et participent à offrir un très bon confort à tous les occupants. Même sur les routes en mauvais état, les passagers ne seront pas dérangés.

La détection d’obstacles est assurée par quatre caméras placées de chaque côté du véhicule.

En ville, la ligne de la voiture est un peu handicapante et la visibilité vers l’arrière est moyenne. Heureusement, la Mazda 6 Wagon intègre la vision à 360° réalisée par quatre caméras (à l’avant, sur les côtés et à l’arrière). Ce système permet l’affichage d’une image réelle de l’environnement de la voiture sur l’écran central. En complément, des capteurs d’aide au stationnement avant et arrière détectent les obstacles situés à proximité. Des aides très précieuses pour les manœuvres.

Sécurité

La Mazda 6 Wagon reçoit les mêmes équipements de sécurité que la berline. En plus de ceux déjà montés sur la précédente version de 2013, nous pouvons citer l’éclairage à LED adaptatif qui gère seul le passage en feux de route et de croisement et optimise le faisceau en fonction de l’environnement, le régulateur de vitesse adaptatif (MRCC) avec fonction Stop&Go, l’aide au freinage intelligent en mode urbain (Advanced SCBS), etc. Côté sécurité passive, la Mazda 6 fait la part belle à la protection des piétons avec un capot actif, un panneau d’auvent, un bouclier avant et une calandre supérieure redessinés afin de réduire la force d’impact au niveau de la tête et des jambes en cas de choc avec un piéton.

La Mazda 6 SW en résumé

Proposé au même tarif que la berline, le break Mazda 6 est toutefois un peu plus cher que la concurrence avec des prix compris entre 32 750 € et 44 350 €. C’est, au bas mot, 1 500 € de plus que les breaks Peugeot 508 ou Renault Talisman. Mais la japonaise propose des options inexistantes sur ces modèles avec, notamment, les quatre roues motrices.

Les +

  • Confort
  • Silence de fonctionnement
  • Agrément de conduite
  • Comportement routier

Les -

  • Autonomie (version 4x4)
  • Réactivité de la BVA
  • Visibilité moyenne vers l’arrière
Yves Martin

Yves Martin

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