
par Elsa Casalegno
par Elsa Casalegno
Pour préserver la planète, vaut-il mieux mettre des rondelles de banane ou des quartiers de pêche dans votre salade de fruits de l’été ? Pour le savoir, Que Choisir s’est penché sur l’empreinte carbone de ces fruits.
La banane, fruit exotique préféré des Français... Nous en ingurgitons chacun 11 kg par an (davantage que de pommes), soit peu ou prou 740 000 tonnes au total. Or, ce fruit est cultivé sous les tropiques : les musacées consommées dans l’Hexagone proviennent de Guadeloupe et de Martinique (pour un quart de la consommation), ainsi que d’Amérique latine (Colombie, Costa-Rica, Équateur, etc.) et d’Afrique (Côte d’Ivoire, Cameroun, etc.). Elles parcourent donc un trajet de plusieurs milliers de kilomètres, quelle que soit leur origine, ce qui n’est pas sans effet sur leur impact carbone.
La pêche, mais aussi la nectarine et le brugnon, sont des productions plus locales. Elles proviennent, pour 70 % des volumes, des vergers d’Occitanie ou de Provence-Alpes-Côte d’Azur. Les 30 % restants sont importés par camion, essentiellement de l’Espagne voisine. Cette proximité géographique lui permet-elle de prendre l’avantage sur la banane en termes de bilan carbone ? Oui ! Mais l’écart est moins important qu’attendu : 1 kg de pêche affiche une empreinte carbone de 591 g d’équivalent CO2 (eqCO2), tandis que la banane pèse à peine un tiers de plus, à 909 g eqCO2.
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Elsa Casalegno
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