Ça gaze pas fort

Lors de son emménagement, un jeune couple de Montpellier souscrit un contrat pour la fourniture de gaz auprès de GDF Suez. L’opérateur lui affecte d’emblée un contrat B1 (consommation annuelle supérieure à 6 000 kWh), estimant qu’un jeune ménage sans enfant dans un appartement de 60 m² dépasserait cette consommation pour les usages annoncés, dont le chauffage. À l’année, l’abonnement B1 entraîne un surcoût de 140 € par rapport à un abonnement B0 (consommation annuelle inférieure à 6 000 kWh). En fait, la consommation de gaz reste faible et, au bout de 14 mois, le couple demande à GDF Suez de revenir au tarif B0. Le distributeur s’aperçoit alors que les index du compteur sont erronés et expédie une facture de rappel, estimée sur deux ans. Or, même réajustée, la consommation est inférieure à 6 000 kWh par an et rien ne justifie l’abonnement B1. Le jeune couple accepte de payer le rappel de consommation mais demande, en contrepartie, le remboursement du trop-perçu pour la période d’abonnement sous le tarif B1, soit près de 200 €. Devant le refus de GDF Suez, les époux consultent l’UFC-Que Choisir de Montpellier. Dans un courrier au distributeur, l’association locale reprend l’historique des faits et pointe les manquements de GDF Suez ainsi que de GRDF : conseils erronés au moment de l’ouverture du compteur, relevés fantaisistes pendant deux ans... GDF Suez a fini par rembourser la différence entre le montant des deux abonnements.