ACTUALITÉ
Volkswagen T-Cross (2024)

Premières impressions

Après 5 ans de service, le Volkswagen T-Cross s’offre un restylage. Le SUV compact gagne en qualité de fabrication et hérite d’un moteur plus puissant. En revanche, toujours pas d’hybride et encore moins d’électrique au programme.

Pour donner un coup de jeune à son T-Cross, Volkswagen a légèrement modifié les faces avant et arrière avec, pour chacune, des feux redessinés et un lifting des pare-chocs (avec, à la clé, une longueur accrue de 27 mm, sans incidence sur l’habitabilité). C’est tout pour les modifications extérieures. Les autres nouveautés se trouvent à l’intérieur et sous le capot du SUV avec l’apparition d’une nouvelle motorisation.

Qualité de vie à bord

L’intérieur du nouveau T-Cross monte en gamme par rapport à la précédente version.

Lors de sa sortie en 2019, le T-Cross n’a pas vraiment séduit par sa finition, même si elle n’avait rien de rédhibitoire. Le restylage de 2024 le fait monter d’un cran dans ce domaine. La planche de bord a été redessinée et les plus perspicaces remarqueront les nouvelles bouches d’aération, les autres l’écran central (de 8 à 9,3" selon les versions) désormais placé en hauteur. De même, les commandes de chauffage/climatisation, situées sous cet écran, ont été modifiées pour devenir tactiles. Si cela ne change pas fondamentalement leur manipulation, c’est du meilleur effet. Enfin, toutes les versions reçoivent de série un combiné d’instruments numérique dont la dimension est de 8 ou 10" selon le niveau de finition choisi. À l’usage, l’écran central, mieux placé, gagne en fluidité d’utilisation et s’avère plus accessible pour le conducteur. Notons enfin l’apparition d’un revêtement rembourré sur la partie supérieure de la planche de bord, plus agréable au toucher que l’ancien.

L’écran central se situe désormais en hauteur.

Le T-Cross conserve ce qui a fait le succès de la première génération avec un habitacle spacieux et un important volume de coffre modulable grâce à une banquette arrière coulissante. Il peut ainsi varier de 385 à 455 litres. En comparaison, un Peugeot 2008 n’offre que 430 litres. Dommage que le constructeur n’en ait pas profité pour améliorer les petits défauts sur toutes les versions comme une assise de sièges avant qui manque de maintien au niveau des jambes. Seule la R-Line dispose de nouveaux sièges.

Grâce à un volume de chargement très généreux, le T-Cross est un SUV facilement modulable.

Au volant

Pas vraiment de bouleversement côté motorisations, on retrouve sous le capot du T-Cross le classique bloc à 3 cylindres 1.0 TSI développant 95 ou 115 ch. Une nouveauté néanmoins, l’apparition de la version 1.5 TSI d’une puissance de 150 ch. Nous l’avons prise en main. Sa puissance, associée au poids relativement contenu du petit SUV (1 326 kg), offre des performances sans reproche et permet de se sortir aisément de toutes les situations. Le tout sans afficher une consommation énorme : sur un parcours mixte de routes de campagne et d’autoroute, nous avons réalisé une moyenne de 6,7 l/100 km en adoptant une conduite souple. Obligatoirement équipé de la boîte de vitesses automatique à double embrayage DSG7, le T-Cross 1.5 s’est montré agréable et fluide à conduire. Les passages de rapports sont toujours imperceptibles et son fonctionnement gagne en agrément. Seuls bémols dans les routes très sinueuses où le passage en mode sport et une gestion via les palettes situées derrière le volant s’avéreront indispensables pour éviter les hésitations de passages de rapports. Enfin, le comportement routier du SUV avec ce nouveau moteur, plus lourd, reste bien équilibré et les suspensions officient correctement.

Le 3 cylindres de 115 ch est bruyant à haut régime.

Sécurité

Dès le premier niveau de finition Life, les équipements de sécurité et de confort sont nombreux. Le T-Cross reçoit par exemple l’aide au stationnement avant/arrière, la conduite semi-autonome de niveau Travel Assist, le régulateur de vitesse adaptatif, le système de maintien dans la voie Lane Assist et l’avertisseur de collision Front Assist. Désormais, les smartphones peuvent être connectés en mode sans fil.​​​

Le Travel Assist permet par exemple de maintenir le véhicule dans sa voie.

Le Volkswagen T-Cross en résumé

Les nouveaux matériaux de la planche de bord permettent au T-Cross de monter en gamme. Et avec la finition VW Edition (1), il devient l’un des mieux équipés du segment. À son actif également, une très bonne habitabilité et un volume de coffre inégalé. Très agréable à conduire avec son nouveau moteur 1.5 de 150 ch, il devient aussi l’un des plus performants du segment, à condition que l’on recherche un moteur puissant. Côté tarifs, le T-Cross coûte au bas mot 25 790 € (33 900 € avec le bloc 1.5). C’est plus qu’un Citroën C3 Aircross (à partir de 23 250 € en version 100 ch) ou qu’un Kia Stonic (22 490 € avec un moteur de 100 ch). La star du segment, le Renault Captur, propose à un tarif équivalent (25 800 €) une version GPL (un carburant deux fois moins cher) de 100 ch également et dispose d’une version full hybride qui, pour le coup, est sensiblement plus chère : 30 000 € minimum.

Les +

  • Qualité de fabrication en progrès
  • Habitabilité
  • Agrément moteur
  • Confort

Les -

  • Suspensions fermes sur les petits défauts


(1) Pour le début de commercialisation, Volkswagen propose une finition VW Edition au même tarif que la finition de base Life, mais dotée d’un meilleur niveau d’équipement. Elle reçoit en effet la caméra de recul, le système d’accès mains libres ou encore les vitres surteintées. Soit, selon VW, 2 200 € d’avantages.

Yves Martin

Yves Martin

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