Un boom à risque

Contaminants

Plusieurs centaines de molécules (résidus de traitements pesticides, essentiellement) ont été recherchées dans les carottes et les kiwis (plus de 500), les farines (plus de 100), les jus d'orange (540). Nous avons également recherché les métaux lourds pour les jus d'orange ou les mycotoxines (ochratoxine A, aflatoxines, vomitoxine et zéaralénone) pour les mueslis et les farines. Celles-ci ont aussi fait l'objet d'une recherche d'ADN pour les espèces pouvant les contaminer : colza, maïs, soja et riz (OGM ou non).

Fraudes et authenticité

Pour les jus d'orange, sucrage et dilution se repèrent en combinant des analyses compositionnelles (profil des sucres, teneurs en minéraux) et isotopiques. Ces analyses permettent aussi de contrôler l'authenticité de la vitamine C.

Nutrition

Nous avons centré nos analyses sur les paramètres les plus représentatifs de chaque famille (vitamine C dans les kiwis et les jus d'orange, bêta-carotène dans les carottes...) ou ceux à surveiller comme le sel (jambons, mueslis).

Qualité de fabrication

Pour les jambons, teneurs en lipides, protéines, collagène et en sucres solubles totaux ont été prises en compte pour apprécier la qualité de la viande.

Microbiologie

Germes pathogènes ou traceurs d'hygiène ont été recherchés pour les jambons.

Dégustation

Pour les jus d'orange et les jambons, 10 experts devaient décrire et apprécier les produits (aspect, odeur, goût, consistance, ressemblance à un jus fraîchement pressé pour les jus, appréciation globale), et 20 consommateurs habituels donner leur appréciation.