Offrir sans se tromper

Attention aux limites d’âge

La scène est fréquente. Un enfant demande à ses parents ou au père Noël de lui offrir le dernier jeu à la mode, avec un argument massue : « Tous mes copains y jouent. » Et il l’obtient souvent bien qu’il soit trop jeune. Pour éviter cette situation, 38 pays ont adopté la norme PEGI (Pan European Game Information). Chaque titre doit, en effet, présenter sur sa boîte deux séries de logos. La première indique la tranche d’âge à laquelle il est dédié (3, 7, 12, 16 ou 18 ans). La seconde, avec ses huit pictogrammes, évalue son contenu : dialogues grossiers, scènes violentes ou de nature sexuelle, etc. Plus précis que la signalétique appliquée au cinéma ou à la télévision mais aussi plus ­sévère, ce système d’évaluation n’est pourtant qu’indicatif en France.

D’autres critères à vérifier

Certains genres ne conviennent pas à tous les âges. Pour les plus jeunes (PEGI 3 et 7), privilégiez les jeux musicaux, de rythme, de course, de plateforme ou d’aventure. Les jeux de rôle (RPG) ou de combat peuvent être ­offerts à des ados (PEGI 12). Quant aux jeux de guerre ou de tir, ils sont ­généralement réservés à un public averti (PEGI 16 ou 18). En 2015, 34 % des titres étaient déconseillés à des mineurs. Un logo représentant une connexion Internet peut signaler ­l’existence d’un mode multijoueur en ligne ou l’obligation de télécharger des données nécessaires au bon fonctionnement du jeu. Cela arrive notamment sur Nintendo Switch où tous ne sont pas entièrement stockés sur la carte SD afin de réduire leur taille (et leur coût de production). Méfiez-vous aussi, certains jeux sont susceptibles d’entraîner des dépenses supplémentaires (vignette Achats intégrés). Vérifiez également le nombre de joueurs acceptés, la langue (voix et textes) et le support. Quand un titre est destiné à plusieurs consoles, mieux vaut ne pas vous tromper de version !